Avec ce nouveaux processeur 64-bit, Qualcomm espère faire oublier le lancement désastreux de son Snapdragon Wear 3100.
Lancée en septembre 2018, la dernière puce pour montre connectée de Qualcomm causait des ralentissements et des pertes d’autonomie aux appareils équipés. Consciente des enjeux, Qualcomm sort ses meilleures armes pour cette nouvelle mouture destinée aux montres connectées.
Qualcomm Snapdragon Wear 429 ou 2700
Selon le site WinFuture (via Android Central), Qualcomm n’a pas encore décidé du nom à donner au nouveau processeur. Néanmoins, le choix final devrait se porter sur Snapdragon Wear 429 ou Snapdragon Wear 2700. Toujours selon les bruits de couloirs, le processeur aurait une architecture 64-bit et utiliserait le dernier coeur Cortex A53. En plus, l’engin embarquerait 8 Go de stockage et 1 Go de RAM LPDDR3. Par comparaison, l’ancien Wear 3100 avait une architecture en 32-bit et un vieux coeur Cortex A7. Pour dire à quel point cette configuration était dépassée, ce Cortex A7 équipait déjà le Wear 2100 datant de 2016…
Des performances améliorées
Dans son article, WinFuture mentionne la présence d’un composant dit “Track3”. Celui-ci apporterait une plus grande efficience au niveau de la consommation de la batterie. En d’autres termes, le nouveau processeur de Qualcomm assurera une plus grande autonomie aux montres connectées équipées. De plus, il prendra également en charge le Bluetooth 5.0, le stockage flash EMMC 5.1 (gain de vitesse) ainsi qu’un modem LTE.
Un projet en développement
Pour l’heure, Qualcomm n’en serait qu’à un stade précoce dans le développement de ce processeur nouvelle génération. Ainsi, il faudra encore patienter un bon moment avant de voir une montre connectée commerciale en être dotée. Néanmoins, la perspective d’un processeur tirant enfin profit des capacités de Wear OS ne manque pas de nous faire frémir d’excitation. De plus, il était temps que Qualcomm sorte un vrai processeur et non du réchauffé pour les montres connectées. Malgré tout, il faudra plus qu’un nouveau processeur à Google pour réellement lancer son OS mal-aimé.