Ce week-end s’est déroulé sur deux jours, le Festival Drôles de Drones, à la Cité des Sciences et de L’industrie, à Paris. Le mot d’ordre était de faire découvrir aux enfants et à leurs parents, les drones, mais pas que ! De toutes les disciplines qui se sont développées autour d’eux. Report d’un après-midi très enfantin.
Du 4 au 5 juin 2016, la Cité des Sciences et de l’Industrie s’est emplie des vrombissements des drones, ces petits engins volants que l’on voit partout… De cet engouement est né plusieurs disciplines concentrant vitesse, adresse et freestyle.
Le pilotage de drone, un hobby populaire ?
Le Festival Drôles de Drones était placé sous le signe de la découverte et de l’interactivité pour les plus jeunes, mais pas forcément pour les plus grands. Dommage si les visiteurs espéraient s’essayer à la conduite de drone. Un atelier était donc dédié au baptême de conduite mais pour les enfants.
Ceux-ci pilotaient les drones, de tous petits modèles pour l’occasion, sur un parcours lumineux. Le décor était certes réduit et en cage, les conditions et les obstacles étaient le mêmes que pour les véritables compétitions. De quoi réveiller quelques talents, n’oublions pas que le meilleur pilote de drone est âgé de 15 ans seulement.
Sur un deuxième espace, deux ingénieurs présentaient leur drôle de drone, un dirigeable accroché à un drone, le tout piloté par l’un des ingénieurs. L’engin qui est beaucoup plus impressionnant par sa taille que par sa vitesse permet de survoler tranquillement de grands espaces de façon presque autonome. le projet est notamment repris pour des projets de publicité volante.
La danse des drones
Parrot, célèbre pour ses drones dernière génération, très performants, présentait une animation originale : la chorégraphie de drones. Lorsque l’on parle d’art et de technologie, cette nouvelle manière d’appréhender la danse en est l’exemple parfait.
Les derniers modèles de Parrot, les drones Bebop 2, se mettent à danser avec des danseurs, la coordination est parfaite et la surprise des spectateurs aussi. Les engins se repèrent grâce aux marques de couleur sur le sol et se synchronisent automatiquement, en coulisse, les pilotes tirent les ficelles.
Si cela a crée la surprise, Parrot en a profité pour vanter la technologie de ses appareils. Ce projet va peut-être marquer le début d’une nouvelle discipline pour les amateurs de drones, plus poétique cette fois.
Booster Racer Squad, la vidéo dronique
Ce n’est pas seulement un sport ou une nouvelle danse qui est née avec l’arrivée des drones, mais aussi une nouvelle manière de faire des films. Pour illustrer cette nouvelle tendance, le Festival drôles de Drones avait invité la bande de Booster Racer Squad a présenter leur projet.
Cette bande d’ingénieurs passionnés de drones ont mis au point un châssis imprimé en 3D (pour le bonheur du plus grand nombre) qui permet d’optimiser le vol de son drone. De cette manière, le drone ne pique plus du nez et peut aller au delà des 150 km/h, nous assure le représentant.
Leur volonté est de donner plus de possibilités au particulier qui filme en FPV. Le First-Person-View désigne une manière de filmer, à distance comme avec un drone par exemple, comme si l’on regardait à travers ses propres yeux. L’idée est de pouvoir voyager avec son drone et de pouvoir atteindre des points de vue inaccessibles au commun des mortels.
Quel bilan pour le Festival Drôles de Drones ?
Une chose est sûre pour le Festival Drôles de Drones, le pari était tenu. L’évènement organisé par la Cité des Sciences et de l’Industrie, paradis des petits curieux a su allier technique, loisir, sport, art et innovation. De nombreuses découvertes pour les petits (mais vraiment pour les grands, seul bémol) mais l’engouement du petit public était là. Rendez-vous à la prochaine édition !