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Adieu les trottinettes en libre service à Paris!

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Anne Hidalgo, maire de Paris, a déclaré que les trottinettes électriques en libre-service ne seront plus autorisées dans la ville à partir du 1er septembre. Lors d'un référendum organisé dimanche 2 avril 2023, 90 % des Parisiens se sont prononcés en faveur de l'interdiction de ces véhicules.

Paris a été pionnière dans l'introduction des trottinettes électriques  en 2018.  Mais à mesure que ces deux-roues gagnent en popularité, notamment auprès des jeunes, le nombre d'accidents augmente également. En effet, en 2022, 3 personnes sont mortes et 459 ont été blessées dans des accidents de trottinettes électriques à Paris. Dans le cadre de ce qui a été présenté comme une « consultation publique », les électeurs ont été invités à répondre à la question suivante : « Pour ou contre les scooters en libre-service ? »

Paris vote massivement contre les trottinettes électriques en libre-service

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a organisé un référendum au cours duquel les électeurs ont pu dire s'ils étaient pour ou contre les trottinettes électriques en libre-service. Ce référendum ne concernait pas les trottinettes électriques des particuliers.

Le dimanche 2 avril 2023, 21 bureaux de vote ont été installés dans la ville de Paris. Ils sont restés ouverts jusqu'à 19 heures (heure locale). Sur les 1,38 million de personnes inscrites sur les listes électorales de la ville, un peu plus de 103 000 ont participé au scrutin. Plus de 91 300 d'entre elles ont voté contre les scooters.

Dans les 20 arrondissements parisiens concernés, l'interdiction a recueilli entre 85,77 % et 91,77 % des suffrages, selon le site Internet de la ville de Paris.  

En conséquence, les 3 opérateurs , Dott et Tier devront retirer leurs flottes – un total de 15 000 scooters électriques – de la ville d'ici le 1er septembre. Ces derniers ont déclaré que la faible participation des électeurs avait affecté les résultats du référendum. Ils ont blâmé :

  • les règles restrictives,
  • le nombre limité de bureaux de vote (et donc les longues files d'attente qui ont dissuadé les jeunes électeurs)
  • et l'absence de vote électronique.

Les trotteurs accusés de bafouer le Code de la route 

Les critiques affirment que les utilisateurs de trottinettes électriques en libre service ne respectent pas le Code de la route. Ils bafouent régulièrement l'interdiction de rouler sur les trottoirs. Les véhicules sont également souvent garés au hasard, encombrent  les trottoirs et les routes, causant des problèmes de sécurité.

En outre, le maire de Paris a déclaré que ces véhicules étaient à l'origine de nombreux accidents.  En outre, le modèle économique était trop coûteux pour être viable, un trajet de 10 minutes coûtant environ 5 euros. 

Les exploitants de scooters se sont dits déçus par cette décision. Cependant, ils espèrent négocier un nouveau cadre réglementaire afin d'éviter une interdiction pure et simple. Ils ont déjà proposé d'autres réglementations, notamment :

  • la vérification de l'âge des utilisateurs,
  • la fixation des plaques d'immatriculation afin que la police puisse identifier les contrevenants
  • et la limitation à un seul passager.

En attendant, ils craignent qu'une interdiction n'incite d'autres villes à faire de même.

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