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Axa et objets connectés : le test inquiétant

Le principal objectif d’un assureur et de vous couvrir contre les risques de la vie en échange d’une cotisation. Problème : les risques sont de plus en plus nombreux et les revenus des individus de plus en plus faibles ce qui laisse peu de marge aux assureurs. La société française Axa tente un nouveau défis : utiliser les objets connectés dans ses services. Une idée aussi étonnante qu’inquiétante …

L’ connectée : l’expérience axa et objets connectés

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Afin d’optimiser ses services et d‘augmenter ses profits, Axa décide de faire le des objets connectés. 1000 assurés auront la chance d’utiliser le pulse, un capteur d’activité qui indique la distance parcourue, les calories brûlées, le temps de sommeil etc… Quel est l’intérêt ? Pour Axa l’intérêt c’est de s’assurer elle même du profil qu’elle protège. Une personne en bonne santé avec une activité physique dynamique présente moins de risques de maladies ou d’accidents. C’est une garantie sécurité.

La trappe à l’inégalité

Si de telles pratiques se généralisaient ces dernières n’ouvriraient elles pas une trappe aux inégalités ? En effet les personnes non sportives par choix ou par obligation seraient pénalisées ? Jusqu’où iront les critères ? Si on ne mange pas 5 fruits et légumes par jour le devis sera t-il plus élevé ? Mais surtout pouvons nous tous nous offrir des objets connectés pour rassurer nos assureurs ?

Assurance ou espionnage : où est la limite ?

L’assurance est inégalitaire c’est un fait car le profil de la personne l’engage à des risques différents. Un fumeur est davantage exposé au risque du cancer, un automobiliste jeune a plus de chance d’avoir un accident de la route par exemple. Il parait cohérent que les assureurs établissent des critères afin de garantir leur financement. Mais toutefois l’expérience d’Axa laisse songeur. Les objets connectés seraient utilisés comme preuves mais n’y a t-il pas une part d’espionnage dans de telles pratiques ? Un tracker d’activité analyse et calcule des données personnelles qui ne concernent que l’individu qui le porte et éventuellement son médecin. Axa sous-entend que l’assureur également est intégré dans le schéma. Mais dans ces cas la il n’y a pas de limite. Ne devrions nous pas filmer nos vies et les partager avec le gouvernement, la police, l’armée, l’assurance et la médecine ? Et dans ces cas n’oublions pas les grandes chaînes de distribution qui pourraient idéalement se pencher sur leurs futurs projets, au plus proche de leur clientèle.

Bien que compréhensible d’un point de vu du risque économique la tentative d’Axa nous laisse sceptique et on y voit davantage les effets pervers proches du voyeurisme, de l’hyper surveillance qu’un atout révolutionnaire. De plus, le test ne concerne que 1000 individus mais si cela s’étendait sur le territoire national on peut imaginer que les assurances seraient rapidement dépassées par la quantité de données à analyser …

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