Quelques jours seulement après le lancement très attendu de sa première voiture électrique, la Xiaomi SU7, qui a enregistré près de 90 000 commandes en 24 heures, la marque chinoise a dû faire face à une polémique suite à la diffusion d’images montrant des sièges de modèles d’exposition dans un état d’usure avancé.
Quand le succès dépasse les attentes, il peut parfois engendrer quelques petits tracas inattendus. Xiaomi est en train d’en faire l’expérience avec le lancement tonitruant de sa première voiture électrique, la SU7. Seulement quelques jours après sa commercialisation, la marque doit faire face à une singulière polémique concernant… les sièges de ses modèles d’exposition !
Des photos pour le moins inquiétantes
Sur les réseaux sociaux, plusieurs clichés ont commencé à circuler, dévoilant des selleries de SU7 dans un état pour le moins préoccupant. Cuirs râpés, salissures tenaces, usure généralisée… Autant de stigmates peu rassurants pour des véhicules flambant neufs censés n’avoir que quelques jours d’existence !
Face à l’émoi naissant, le constructeur n’a pas tardé à réagir pour dissiper les doutes. Et l’explication tient en un mot : l’affluence. Selon Xiaomi, la demande phénoménale pour sa nouvelle voiture a tout simplement dépassé les prévisions les plus optimistes !
10 000 essais par jour, le rêve de tout vendeur
« De nombreux magasins ont reçu près de 10 000 visites en une seule journée« , a détaillé la marque chinoise sur les réseaux sociaux. Un afflux de clients – potentiels ou simplement curieux – qui a immanquablement engendré une cadence d’essais effrénée sur les modèles exposés.
« Le nombre de passagers et l’intensité de chaque essai dépassent de loin les scénarios d’utilisation normale« , a ajouté Xiaomi, précisant qu’il était difficile de confirmer les causes exactes des dégradations constatées.
Prendre les devants
Si l’explication se veut rassurante, Xiaomi ne compte pas en rester là et prévoit de renforcer ses « capacités de service » ainsi que ses procédures d’entretien des voitures d’exposition. Un gage de sérieux bienvenu pour cette marque qui espère séduire un large public en Chine et, peut-être un jour, au-delà.
Pour les futurs acquéreurs de cette voiture électrique, le constructeur certifie en outre que les sièges sont bien couverts par la garantie du véhicule. Un argument de poids pour convaincre ceux qui attendront peut-être un peu avant de pousser la porte des concessions !
Au final, cette anecdote illustre à merveille les prémices d’un succès commercial que Xiaomi n’avait sans doute pas osé espérer. La prochaine étape ? Apprendre à gérer sereinement ce flot de visites et d’essais qui fait aujourd’hui chanceler quelques selleries. Le luxe des grands constructeurs…
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