Xiaomi, le géant chinois des smartphones, a réalisé un lancement fracassant pour sa première voiture électrique, la SU7, avec 100 000 commandes enregistrées en moins de 48 heures.
Pour son incursion dans l'univers automobile, Xiaomi n'a pas fait les choses à moitié. Le géant chinois de la tech a chamboulé les standards avec le lancement de sa première voiture électrique, la SU7. En à peine 48 heures, les carnets de commandes de ce bolide made in China ont enregistré la bagatelle de 100 000 réservations. Un démarrage tonitruant qui a contraint la marque à mettre un frein aux ventes, le temps de répondre à l'afflux de demandes.
Une recette alléchante
Le succès de la SU7 n'a rien d'un hasard. Xiaomi a soigneusement élaboré un cocktail des plus séduisants pour les consommateurs chinois. Tout d'abord, un tarif défiant toute concurrence, aux alentours de 27 500 euros, soit nettement moins cher que les modèles de référence sur le marché.
Ensuite, des performances dignes des meilleures sportives, avec une vitesse de pointe permettant d'avaler le 0 à 100 km/h en à peine 3 secondes. Et cerise sur le gâteau, une autonomie record de 800 km, de quoi rassurer les plus sceptiques.
Mais au-delà des simples caractéristiques techniques, c'est surtout la confiance que semble inspirer Xiaomi qui explique ce départ canon. En Chine, la marque jouit d'une image extrêmement positive, renforcée par la stature de son charismatique fondateur, Lei Jun. Lorsque ce dernier promet de telles performances, les consommateurs n'hésitent pas à le croire sur parole.
L'Europe dans le viseur ?
Il faut dire que Xiaomi a savamment entretenu un sentiment d'exclusivité autour du lancement de la SU7. Pour l'heure, seuls les Chinois peuvent se procurer cette petite merveille, qui plus est, en quantités restreintes. La production initiale est en effet plafonnée à 150 000 unités par an, un chiffre que la marque espère rapidement doubler.
Face à un tel engouement, la tentation pourrait être grande pour Xiaomi d'étendre ses ambitions au-delà des frontières chinoises. Cependant, rien n'est encore acté concernant une éventuelle commercialisation de la SU7 en Europe. Une chose est sûre, si jamais ce premier modèle venait à débarquer de notre côté de la planète, il ne manquerait pas de faire des vagues sur un marché des véhicules électriques en pleine effervescence.
En attendant, Xiaomi peut se réjouir de cette entrée fracassante dans l'arène automobile. Un signal fort envoyé à la concurrence, preuve que le constructeur a les ressources pour se montrer redoutable, même sur un terrain qui n'est pas le sien.
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