L'UE frappe fort les voitures électriques chinoises avec ces taxes

C'est officiel, l'Union Européenne (UE) vient d'imposer des taxes sur les voitures électriques chinoises. Découvrez les impacts de cette décision, surtout pour les consommateurs désireux de se mettre à la mobilité durable dans ce qui suit !

Après plusieurs mois de débats, l'UE a décidé d'imposer des taxes sur les voitures électriques chinoises. Cette mesure vise en effet à contrecarrer les prétendues aides massives accordées par Pékin à l'industrie automobile chinoise. Ces subventions auraient permis aux fabricants chinois de vendre leurs véhicules à des prix inférieurs à ceux de leurs concurrents mondiaux, perturbant ainsi le marché européen. Quels sont les conséquences d'une telle décision, surtout pour les consommateurs ? Découvrez les réponses à toutes vos questions dans ce qui suit !

Taxes appliquées par l'UE sur les voitures électriques chinoises : un impact considérable sur les prix

Bien que les taxes de l'UE vont frapper de plein fouets tous les constructeurs chinois, il faut noter qu'elles varieront selon les marques et le niveau de coopération avec la commission européenne. Si pour Geely, détenteur d'une part dans Volvo, les taxes s'élèvent à 20 %, ceux des fabricants qui n'ont pas coopéré avec l'UE peuvent atteindre jusqu'à 38,1%. De même, pour BYD, la hausse est estimée à 17,4 % si pour SAIC, propriétaire de MG le tarif reste le plus élevé d'entre tous.

Pour illustrer l'impact financier, un droit de 17,1 % augmenterait le coût d'une voiture d'entrée de gamme de 30 000 euros de 5 250 euros, tandis qu'un tarif de 38,1 % entraînerait une hausse de 11 450 euros. À cela s'ajoute une taxe existante de 10 % sur les importations de voitures dans l'UE, portant les droits de douane totaux potentiels à 48 %.

Les nouvelles taxes devraient entrer en vigueur théoriquement le 4 juillet. Cependant, les entreprises chinoises peuvent contester les conclusions de l'UE avant cette date, ce qui pourrait ajuster les taux. La Commission européenne a également laissé entrevoir la possibilité de négociations pour résoudre le différend avant l'entrée en vigueur des taxes.

Qu'est-ce qui change pour les consommateurs dès l'entrée en vigueur de cette nouvelle taxation ?

Les nouvelles taxes devraient entrer en vigueur théoriquement le 4 juillet. Cependant, les entreprises chinoises peuvent contester les conclusions de l'UE avant cette date, ce qui pourrait ajuster les taux. La Commission européenne a également laissé entrevoir la possibilité de négociations pour résoudre le différend avant l'entrée en vigueur des taxes. Pour les consommateurs, voici ceux qui vont changer :

La hausse des prix des voitures électriques par rapport aux nouvelles taxes de l'UE.
Une limitation des choix des véhicules, poussés davantage vers les marques européennes qui ne sont pas affectées par cette taxation.
Des modèles concurrentiels avec un standard beaucoup plus élevé, surtout pour certains conglomérats chinois tels que BYD.

Une taxation qui ne fait pas l'unanimité auprès des membres de l'Union Européenne ?

Bien qu'en établissant ces taxes pour contrer l'entrée massive des voitures électriques chinoises et protéger l'industrie automobile européenne, la commission européenne ne fait pas l'unanimité. L'Allemagne, un acteur clé de l'industrie automobile européenne, a exprimé son mécontentement. Le ministre allemand des transports, Volker Wissing, a critiqué les taxes, affirmant qu'elles nuiraient aux entreprises allemandes et à leurs exportations vers la Chine.

C'est certainement la raison pour laquelle, Volkswagen a rejeté cette imposition aux droits de douane. D'autres constructeurs européens à l'instar de Volvo ou encore de Stellantis ont également fait part de leur inquiétude. Ces derniers ont mis en avant les implications négatives de cette décision sur le commerce mondial et la transition écologique.