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Canada: Une vaste rafle policière ébranle le marché noir des véhicules volés

Canada: Une vaste rafle policière ébranle le marché noir des véhicules volés

Le projet Vector, une opération conjointe entre la police et les services frontaliers canadiens, a permis de récupérer près de 600 voitures volées. Cette intervention fait suite à une hausse alarmante des vols de véhicules au Québec (+255% entre 2020 et 2023).

Au Québec, dérober une automobile semble presque devenu un loisir pour certains malfrats. Pourtant, derrière ces larcins se cache un véritable réseau tentaculaire du crime organisé qui génère des millions de dollars de profit chaque année.

Un phénomène en croissance exponentielle

Le vol de voitures est devenu un fléau qui prend des proportions alarmantes au pays. Selon les estimations, quelque 90 000 automobiles sont dérobées chaque année au Canada, engendrant des coûts faramineux d'un milliard de dollars pour les assureurs et les contribuables. Au Québec, la situation est particulièrement préoccupante avec un bond de 255% des véhicules volés entre 2020 et 2023, pour un total de 13 400 cas l'an dernier.

Loin d'être des larcins anodins, ces vols de voitures sont souvent perpétrés dans un contexte de grande violence. De nombreux cas impliquent des violations de domicile avec agression, voire des braquages à main armée contre les propriétaires. Une escalade inquiétante puisque de 2021 à 2023, une hausse fulgurante de 206% de ces crimes violents liés aux vols de véhicules a été constatée.

Une opération musclée qui porte ses fruits

Face à cette menace grandissante, les autorités ont décidé de passer à l'offensive. L'opération Vector représente un coup de massue contre ce trafic tentaculaire. Les trois quarts des 600 voitures récupérées avaient été dérobées en Ontario, confirmant l'ampleur du réseau criminel.

Une trentaine d'agents d'une escouade mixte ont été mobilisés pour concentrer les efforts sur les exportateurs et transporteurs de ce commerce illégal. Un succès majeur, mais la lutte est loin d'être terminée contre ce commerce international très lucratif pour le crime organisé.

À Montréal, le volume colossal de marchandises à inspecter représente un casse-tête de taille pour les douaniers. On parle d'un flux annuel dépassant le million de conteneurs qui transitent par le port. L'objectif pour les agents frontaliers est alors de dénicher l'aiguille dans cette immense botte de foin, c'est-à-dire de repérer les rares cargaisons illégales sans pour autant entraver la fluidité des échanges commerciaux légitimes.

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