La trottinette électrique, autrefois simple gadget urbain, est aujourd’hui un incontournable des déplacements en ville. Avec l’essor de ce mode de transport, les autorités ajustent constamment les régulations pour s’assurer que sécurité et fluidité cohabitent sur nos routes. Pour 2024, plusieurs nouveautés sont à l’ordre du jour. Voici ce que les utilisateurs doivent savoir pour rouler en toute légalité.
Dès janvier, la sécurité des trottinettes électriques s’élève d’un cran. Les modèles mis en circulation devront obligatoirement s’équipés de clignotants et de systèmes d’éclairage renforcés, ainsi que de freins plus performants. Ces mesures visent à réduire le nombre d’accidents liés à la visibilité et au manque de signalisation, particulièrement dans les zones à forte densité de circulation. Pour les conducteurs, un casque devient obligatoire pour tous les usagers de moins de 16 ans et reste vivement conseillé pour les autres.
Nouveaux espaces de circulation et vitesse limitée
Les règles de circulation des trottinettes électriques évoluent pour s’adapter au partage de l’espace urbain. La vitesse maximale autorisée se comptabilise à 20 km/h en ville au plus, et à 8 km/h dans les zones piétonnes. Les trottinettes doivent rouler sur la chaussée mais plus sur les trottoirs, sauf dans des zones spécifiques définies par les municipalités. Cela pour assurer la sécurité des piétons et éviter les interactions dangereuses.
Des pistes cyclables dédiées ou des couloirs partagés avec les vélos seront privilégiés pour limiter les risques d’accidents. Cette nouvelle organisation constitue donc une adaptation essentielle pour garantir un usage harmonieux des voies publiques. En parallèle, les autorités espèrent ainsi que ces mesures permettront une meilleure fluidité du trafic tout en rendant les trajets plus sûrs pour l’ensemble des usagers de la route.
Règlementation des zones de stationnement
Le stationnement sauvage des trottinettes a été l’un des défis majeurs des grandes métropoles. En 2024, le stationnement libre devient d’ailleurs plus encadré. Les autorités locales pourront ainsi imposer des zones de stationnement spécifiques, avec des amendes dissuasives pour les contrevenants. Ces réglementations visent donc à désencombrer les espaces publics et à améliorer la qualité de vie urbaine.
Des technologies de géolocalisation resteront employer pour s’assurer que les véhicules stationnés respectent ces nouvelles règles. Ces dispositifs, déjà utilisés par certaines villes, permettront ainsi un contrôle plus rigoureux et rapide. Ces mesures devraient donc contribuer à organiser la mobilité urbaine en offrant un meilleur accès aux espaces partagés et en limitant les nuisances pour les habitants.
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