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Aides à la conduite : faut-il s’en méfier ?

Censées nous faciliter la vie au volant, les aides à la conduite dernier cri n'en finissent pas de nous réserver quelques désagréables surprises. Freinages d'urgence injustifiés, accélérations soudaines, désobéissance aux injonctions : un cocktail explosif qui révèle les limites de ces technologies supposées rendre nos trajets plus sûrs.

Si le concept séduit par sa promesse de sécurité et de confort accru, force est de constater que la réalité de l'utilisation des systèmes d'aide à la conduite demeure parsemée d'écueils. De multiples cas d'immobilisations d'urgence injustifiées ou d'accélérations soudaines ont ainsi été récemment rapportés. Le scénario typique ? Vous roulez paisiblement, toutes aides activées, lorsque soudain, votre véhicule se met à freiner brutalement sans raison apparente.

Fausses alertes

Ces réactions aberrantes seraient la conséquence d'interprétations erronées, par le système, d'éléments jugés à tort comme des obstacles. Une simple ombre portée sur la chaussée ou un véhicule garé en bord de route peuvent ainsi suffire à déclencher un arrêt d'urgence. Une situation pour le moins troublante quand elle survient en pleine autoroute.

Outre ces déconvenues, les aides à la conduite semblent aussi sujettes à des ratés de perception de l'intention du conducteur. Ainsi, lors d'un dépassement signalé, certains modèles ont la fâcheuse tendance à vouloir contrecarrer la manœuvre engagée en forçant un retour dans la voie initiale. Le maintien dans la file devient alors un frein plutôt qu'une assistance.

D'autres cas plus rares mais tout aussi préoccupants ont été signalés, comme des accélérations spontanées à l'approche de radars automatiques. De quoi interroger sur la fiabilité de la reconnaissance des panneaux de signalisation par les caméras embarquées.

Une expérience stressante et perfectible

Au final, loin d'être un gage de quiétude, la conduite « augmentée » peut se révéler une expérience éprouvante pour les nerfs. Aux défaillances ponctuelles s'ajoute en effet la nécessité de rester constamment sur le qui-vive, prêt à rectifier toute action inconsidérée du système.

Une donnée qui, bien que marginale, n'en soulève pas moins des interrogations sur la maturité de ces technologies, à l'heure où leur généralisation devient la norme. Un constat qui pourrait bien refroidir l'enthousiasme à se laisser totalement déposséder du contrôle, jusqu'à ce qu'une autonomie véritablement infaillible soit atteinte.

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