Une équipe de chercheurs de l’Université Cornell a récemment introduit une technique révolutionnaire nommée PoseSonic. Cette méthode novatrice repose sur l’utilisation d’un système sonar similaire à celui des chauves-souris pour des lunettes connectées ultras performantes.
L’intégration dans la réalité virtuelle
Les scientifiques ont réussi à intégrer ce système de sonar à des lunettes génériques. En procédant de cette manière, ils ont démontré de grandes capacités à suivre les mouvements corporels en réalité virtuelle. En somme, cette avancée ouvre de nouvelles perspectives passionnantes dans diverses applications.
Une grande efficacité couplée avec le respect de la vie privée
Selon le Cornell Chronicle, l’utilisation d’un sonar sur des lunettes connectées se révèle plus efficace. Par ailleurs, il est aussi plus respectueux de la vie privée que les caméras traditionnelles.
En effet, le sonar consomme moins d’énergie de batterie tout en éliminant les risques de confidentialité associés aux caméras.
Le fonctionnement de PoseSonic
Pour simuler un sonar, les lunettes utilisent deux paires de microphones et de haut-parleurs. Cela leur permet ainsi d’émettre et de recevoir des signaux acoustiques.
En addition, un modèle d’apprentissage approfondi permet au système d’estimer des poses en 3D. Ces dernières couvrent neuf points du corps, notamment les épaules, coudes, poignets, hanches et nez.
La précision de la retranscription des mouvements
Les signaux acoustiques rebondissent sur le haut du corps, permettant une capture extrêmement précise des mouvements. D’ailleurs, les tests en laboratoire et en environnement « semi-sauvage » ont démontré la robustesse du système face aux bruits ambiants.
Applications potentielles
Outre son utilisation avec des lunettes de réalité virtuelle et augmentée, les chercheurs envisagent de plus exploiter le sonar. En outre, dans le domaine de la santé en capturant des informations détaillées sur les mouvements corporels.
Cependant, il est crucial de noter que jusqu’à présent, seule la partie supérieure du corps a été considérée. Cela laisse les mouvements des jambes sans surveillance dans le domaine virtuel.
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