Plusieurs innovations majeures ont été découvertes de façon hasardeuse ou même carrément par erreur. C’est la cas de la pénicilline ou même de l’anesthésie, qui à la base était une substance hilarante, utilisée pour distraire les gens, mais qui s’est trouvée être aussi un anti douleur puissant. Aujourd’hui cette innovation n’est pas dans le même registre, mais résulte également du fruit du hasard. Voici les premières batteries, avec une durée de vie presque éternelle.
Une erreur pour des batteries à longue durée de vie
Problème contemporain que nous autres, utilisateurs de smartphones connaissons bien. Qui ne s’est jamais retrouvé dans l’affreuse situation de ne plus avoir de batterie, et de fait, perdu et désorienté ? Plusieurs moyens existent à présent pour contrer ce problème, tels que les batteries portables ou les coques de smartphones à batterie, mais celui ci subsiste toujours d’une manière ou d’une autre.
Tout comme l’anesthésie, une découverte a été faite par erreur. En effet, des scientifiques de l’université de Technologie d’Irvine en Californie ont, à cause d’une petite erreur, découvert un moyen de faire durer les batteries 30 fois plus longtemps.
Une erreur qui s’est révélée ne pas en être une
Les chercheurs universitaires penchaient donc sur un moyen de prolonger le cycle de charges et de décharges qu’une batterie peut subir.
Lorsqu’une des étudiantes, Mya Le Thai a commencé à réfléchir à la question. Par pur hasard, elle a manipulé les nanofils d’or avec un gel spécial sur ses mains, provenant d’une opération électrolytique effectuée pour obtenir un meilleur rendement énergétique.
Et oups… Il s’est avéré qu’en protégeant ses nanofils avec ce gel, les batteries étaient capables de subir plus de 30 fois plus de chargements et de déchargements.
Techniquement, comment est-ce possible ?
Pour parler un peu plus technique, les chercheurs ont à la suite de cette découverte remplacé le lithium de la batterie par un gel électrolyte, afin de le protéger et ont ensuite mis le nanofil d’or dans une poche contenant du dioxyde manganèse.
Après avoir peaufiner cette technique durant plusieurs mois de tests, les chercheurs californiens ont pu affirmé que ses batteries tenaient 200 000 cycles en ne se dégradant quasiment pas.
Jusqu’à maintenant, les chercheurs n’ont pas encore compris tout le fonctionnement de ces nouvelles batteries, mais cette découverte laisse entrevoir un bel et long avenir pour elles.
Les scientifiques sont nombreux à tenter de développer des moyens alternatifs à ceux utilisés dans nos batteries actuelles. Que ce soit toujours au niveau de nos appareils mobiles comme nos speakers ou nos smartphones, mais également concernant les hoverboards, les voitures électriques ou même les vélos, nous pourrions bientôt ne plus avoir à nous soucier autant de leur durée de vie.
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