En France, la montre connectée d’une jeune femme lui a permis d’enregistrer son viol causé par un chauffeur VTC.
Ce sont des faits qui se sont déroulés en 2022. Mais c’est le 17 octobre 2024 que le criminel a été jugé. Voici ce que nous savons sur cette affaire.

Les faits se sont passés en 2022
Alors que la victime avait passé la nuit à Paris avec des amis, elle ne s’attendait sûrement pas aux événements qui se sont déroulés après cette soirée. Comme il est normal de s’amuser et de boire pendant ce genre d’événements, la jeune femme avait commandé une voiture VTC pour rentrer à son domicile.
Ayant donc fait appel à un véhicule via l’application Bolt, il était prévu qu’elle retourne chez sa sœur dans le 18e arrondissement de Paris. Mais les choses ne se sont pas passées aussi simplement. Fatiguée et légèrement ivre, elle était donc dans une situation que nous pouvons qualifier de vulnérable.
Installée sur la banquette à l’arrière du véhicule, elle s’était donc très vite assoupie pendant une partie du trajet. Dans un polar, c’est toujours dans ce genre de cas qu’il arrive des déboires aux personnes qui montent dans des véhicules douteux. Heureusement, la montre connectée de cette jeune femme l’a aidé a enregistré son viol par le chauffeur de VTC.
Un viol par le chauffeur VTC enregistré par la montre connectée
Sur le trajet la raccompagnant à l’adresse indiquée, il est dit que le chauffeur du VTC s’était garé en bordure du bois de Vincennes. Le conducteur s’est alors déplacer à l’arrière. Et la voyant en état d’ébriété, il lui a proposé de lui offrir un « massage » selon les témoignages recueillis lors du procès. Et c’est à ce moment-là que le viol s’est produit.
« Je n’étais pas en état de résister » tel sont les mots énoncés par la victime. En effet, quand son viol par le chauffeur de VTC a eu lieu, la victime avait déclenché le dictaphone de sa montre connectée. De cette manière, il y a bel et bien une preuve des faits.
De plus, elle avait conservé un mouchoir contenant l’ADN du chauffeur. Mais ce qui est malheureux, c’est le fait que l’acte malfaisant s’est déroulé comme suit. Le chauffeur avait alors commencé rapidement à la caresser, avant de la pénétrer. Sur l’enregistrement, on entend la victime répéter : « Je me sens pas bien… Qu’est-ce que tu fais ?… Arrête ». Puis, on entend aussi des gémissements suivant ses supplications. Mais cela n’a pas suffi à stopper le violeur.

Une affaire qui finit au Tribunal
Ensuite, il est raconté que le chauffeur a raccompagné la jeune femme de 24 ans chez elle. Elle s’était effondrée en larmes et a confié les faits à sa sœur avant de déposer plainte. Actuellement, cette affaire est traitée par la cour criminelle du Val-de-Marne.
Jusqu’à son procès, l’accusé avait toujours nié les plaintes contre lui. Selon son témoignage, la jeune femme s’était déshabillée d’elle-même. Et ses demandes d’arrêter concernaient seulement le massage. Interpellé le 2 août 2022, l’enquête a confirmé qu’il conduisait sans permis lors de cette soirée. On le lui avait retiré un mois avant les faits. Âgé de 44 ans, il était alors sans casier judiciaire. Mais à présent ce n’est plus le cas.
- Partager l'article :