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Intégrer l’ISA en tant que limiteur de vitesse : révolution ou complication ?

Conduire une voiture neuve dans l'UE implique désormais de s'habituer à des alertes sonores et visuelles lorsque vous dépassez la limite de vitesse.

Cette semaine, les défenseurs de la sécurité routière ont célébré une avancée majeure : la technologie d'assistance intelligente à la vitesse (ISA) est devenue obligatoire sur toutes les voitures neuves.

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Depuis le 7 juillet, une nouvelle réglementation impose l'ISA sur tous les nouveaux véhicules. Cette décision fait suite à une initiative de la Commission européenne en 2019. Elle vise à rendre cette technologie obligatoire à partir de juillet 2022.

Deux ans plus tard, l'ISA devient une exigence pour toutes les nouvelles voitures. Les responsables européens espèrent que cette mesure améliorera la sécurité sur les routes tout en intégrant davantage de technologies de pointe.

Bien que la législation européenne ne s'applique pas au Royaume-Uni, il est peu probable que les constructeurs automobiles fassent une exception pour ce marché. Retirer cette fonctionnalité pour les véhicules destinés au Royaume-Uni augmenterait les coûts de production. Par conséquent, les nouvelles voitures britanniques seront probablement équipées de l'ISA, malgré le Brexit.

Technologie ISA : révolution ou complication ?

Comment fonctionne l'ISA ?

La technologie utilise des données provenant de systèmes de navigation par satellite (GNSS) et des cartes numériques pour identifier les limites de vitesse. Elle peut également reconnaître les panneaux de signalisation sur les routes.

Si le conducteur dépasse la limite, le système émet des avertissements sans restreindre la capacité du conducteur à contrôler le véhicule. En l'occurrence, le conducteur reste maître du véhicule et peut désactiver l'ISA si nécessaire.

Les constructeurs ont quatre options pour intégrer la technologie ISA. Les deux premières, des avertissements sonores ou vibratoires, n'interviennent pas dans la conduite. Les deux dernières, un retour haptique via la pédale d'accélérateur et un limiteur de vitesse, agissent directement sur la vitesse du véhicule.

Même en cas de réduction automatique de la vitesse, le conducteur peut annuler cette action en appuyant plus fermement sur l'accélérateur.

Technologie ISA : révolution ou complication ?

Rod Dennis, porte-parole de la sécurité routière du RAC, a commenté : « Même si l'ISA n'est pas obligatoire pour les voitures vendues au Royaume-Uni, il est improbable que les constructeurs l'excluent. » Éliminer l'ISA pour le marché britannique augmenterait les coûts de production. En outre, c'est une option peu envisageable pour les fabricants.

Expérience de conduite avec l'ISA

Un conducteur a rapporté son expérience avec une voiture équipée de la technologie ISA. En testant ce véhicule, il a constaté que le système peut parfois être imprécis. Parfois, il ne peut pas interpréter correctement les panneaux de signalisation et les cartes numériques peuvent être obsolètes. Ces imprécisions entraînent des alertes intempestives, sous forme de bips et de vibrations.

Rod Dennis conseille aux nouveaux acheteurs de véhicules de s'accoutumer avec le fonctionnement de l'ISA.  « Toute personne achetant un nouveau véhicule aurait intérêt à se familiariser avec l'ISA et son fonctionnement. » a-t-il ajouté. Comprendre son fonctionnement permet donc de maximiser ses avantages tout en gardant le contrôle total du véhicule.

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