[TEST] Beats Solo Pro : Still Dre et plus encore

Avant même d’être rachetée par Apple en 2014, la marque Beats a toujours eu l’ambition de fabriquer des produits haut de gamme. Il faut dire qu’avec quelqu’un comme Dr. Dre derrière, le poids de la marque est plutôt conséquent. Certaines organisations l’ont même adopté comme matériel de choix, par exemple en NBA. Son succès est aussi marqué chez les jeunes qui pour bon nombre d’entre eux arborent des produits Beats. Avec le Solo Pro, le spécialiste américain entend proposer un casque sans fil qui allie légèreté, bonne qualité du son et isolation performante. Le pari est-il réussi ? La réponse après ces quelques lignes.

Caractéristiques techniques :

• marque : Beats by Dre
• modèle : Solo Pro
• catégorie : Casque supra-auriculaire sans fil
• Connexion : Bluetooth
• Poids : 267 g
• Compatibilité : Android et iOS
• Autonomie : jusqu’à 22 heures (avec ANC)
• Prix : 299,95 €
• Disponibilité : disponible

Unboxing du casque Beats Solo Pro

La boîte du Solo Pro donne tout de suite le ton. Celle-ci est bien pensée et se déplie à la manière d’un patron de figure géométrique. Chaque pan se rabat pour laisser place à l’étui de protection en forme d’œuf d’autruche. Lové dans cette petite sacoche souple et résistante, l’appareil attend sagement, replié sur lui-même. L’étui, recouvert d’un tissu gris foncé et doux, se ferme à l’aide d’une fermeture éclair qui en fait le tour. Il s’en dégage un côté précieux et une attention aux détails qui augure du bon pour la suite.

Design et ergonomie

Le design du Solo Pro de Beats n’a rien de révolutionnaire, pourtant il dégage quelque chose de spécial. C’est peut-être sa robe grise renforcée par les parties métalliques couleur bronze brossé qui lui donne bonne allure. Ou alors ses courbes fluides et sa finition travaillée qui affirment son côté haut de gamme. Toujours est-il que ce casque ne laisse pas indifférent. 

Plutôt rigide dans l’ensemble, peu de parties sont mobiles. Le Solo Pro peut tout de même se replier sur lui-même au niveau de deux charnières situées aux trois quarts de l’arceau, un peu au-dessus des oreillettes. Celles-ci sont fixées sur un axe qui leur permet un mouvement de haut en bas et de droite à gauche, mais avec relativement peu d’amplitude. La taille du casque est réglable comme sur la plupart des autres appareils de ce type. La tige de métal reliée aux oreillettes coulisse à l’intérieur d’une partie de l’arceau. 

Ces mêmes oreillettes sont assez imposantes. En effet, les coussinets épais en simili cuir contribuent à cet aspect gonflé. Ils ont même l’air confortables au premier coup d’œil (ce qui est un peu trompeur, plus de détails à ce sujet un peu plus loin). Un seul bouton apparent sur tout le casque. Or, il ne sert pas à allumer ou éteindre, cela se fait en dépliant et pliant, mais pour l’appairage en Bluetooth. En outre, le « panneau » extérieur de l’oreillette droite abrite trois boutons. Ce sont ceux destinés au contrôle de la lecture. C’est là une manière intelligente de les intégrer.

Utilisation du Solo Pro

Lors de la première utilisation, l’on déplie le Solo Pro pour l’allumer, puis on l’appaire à une source avec le bouton prévu à cet effet. Rien de bien compliqué là-dedans. Ensuite, il faut mettre le casque sur sa tête, après l’avoir un peu ajusté. La première sensation est qu’il sert bien. Il appuie peut-être même un peu trop sur les oreilles. Pourtant, les épais coussinets sont moelleux. Cela a tout de même l’avantage de bien le caler et de ne pas craindre de le perdre au moindre mouvement un peu brusque.

Au niveau des commandes, nous l’avons déjà dit, elles s’effectuent à partir du panneau extérieur de l’oreillette droite. Appuyer au milieu lance ou arrête la lecture, alors que les boutons du haut et du bas changent le volume. À savoir que pour les possesseurs d’iPhone, le bouton du milieu peut aussi enclencher l’assistant vocal Siri. D’ailleurs avec un appareil d’Apple, il y a plus de commandes accessibles. En revanche, avec un Android, il faut se contenter du minimum. Malgré tout, le choix de commandes physiques, et non tactiles, assure un contrôle précis.

Avec un peu plus de 20 heures d’autonomie, ce casque sans fil n’affiche pas une durée de vie exceptionnelle. Elle reste cependant suffisante et dans la moyenne des appareils de ce type. À ce propos, comme mentionné lors de l’introduction de ce test, Beats est aujourd’hui une marque d’Apple. Cela veut dire que la pomme y a intégré son câble de recharge Lightning propriétaire. Pas d’USB-C ici, pourtant de plus en plus répandu sur tous types d’objets connectés, ce qui est un peu dommage.

À l’image de son design réussi, se servir du Solo Pro est très simple et encore une fois bien pensé. Le seul problème vient d’une utilisation continue du casque. En effet, après une heure passée sur la tête, il commence à faire mal aux oreilles. Il sert un peu trop fort et finit par gêner.

Qualité du son

Les casques de la marque Beats sont réputés pour leurs basses puissantes. C’est une philosophie assumée qui s’accorde avec la vision musicale de son créateur Dr. Dre. L’univers de la Hip Hop insiste sur la partie rythmique qui est mise en avant pour plus d’impact. Cela est bien retranscrit par les différents appareils audio de fabricant américain. Or, cette vision peut ne pas plaire à tout le monde. Certains préfèrent un son plus équilibré.

Le Solo Pro devrait plaire à ces derniers. En effet, les basses sont bien présentes et profondes, mais ne prennent pas le dessus sur les autres fréquences. Ce qui fait que la qualité du son de ce casque est vraiment bonne. Les médiums et les aigus sont précis avec une très faible distorsion. Tous les styles de musique sont bien rendus et le Hip Hop n’a pas la part belle. 

Autre atout, le casque intègre l’ANC. Celui-ci peut d’ailleurs être désactivé pour passer en mode transparence, à l’aide du bouton qui sert à l’appairage. Ce mode permet de ne plus être complètement isolé de son environnement et d’au contraire entendre ce qu’il se passe autour de soi. En revanche, une fois activé, l’ANC bloque presque tous les bruits. Cela reste un casque supra-auriculaire, donc l’isolation est toujours partielle. La réduction active du bruit assure néanmoins l’essentiel ici.

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