Netflix et Warner Bros. s’apprêtent à lancer des adaptations concurrentes du jeu vidéo à succès Minecraft, ravivant les inquiétudes quant à l’appauvrissement créatif de l’industrie du divertissement.
Dans une démonstration flagrante de manque d’imagination, Netflix et Warner Bros., deux poids lourds du divertissement, se livrent actuellement une bataille pour adapter le populaire jeu vidéo Minecraft sur le petit et le grand écran. Cette situation soulève des interrogations quant à la capacité d’Hollywood à générer des idées véritablement nouvelles et originales.
Une guerre des studios pour une même propriété intellectuelle
D’un côté, le géant du streaming Netflix a récemment annoncé le développement d’une série animée basée sur l’univers de Minecraft, en collaboration avec le studio d’animation WildBrain. De l’autre, la major cinématographique Warner Bros. poursuit depuis plusieurs années les préparatifs d’un long-métrage live-action tiré du même jeu, avec une distribution alléchante comprenant Jason Momoa, Jennifer Coolidge et Kate McKinnon.
Cette situation inédite, où deux poids lourds de l’industrie du divertissement se disputent les droits d’adaptation d’une même propriété intellectuelle, met en lumière un problème de taille : le manque criant d’idées originales à Hollywood. Au lieu d’explorer de nouveaux concepts prometteurs, les studios semblent préférer s’accaparer des succès commerciaux existants, au risque de saturer le marché.
Un phénomène révélateur d’une crise créative
Malheureusement, le cas Minecraft n’est pas isolé. On a récemment assisté à des scénarios similaires, comme la production en parallèle de deux films traitant d’une relation amoureuse entre une femme et une pop star. Ce phénomène récurrent de « projets jumeaux » révèle une certaine paresse créative et un appauvrissement des sources d’inspiration dans l’industrie du divertissement.
Au-delà de l’aspect commercial, cette tendance à l’homogénéisation des contenus représente une réelle menace pour la diversité culturelle. En effet, si les grands studios continuent de se focaliser sur l’exploitation de quelques succès établis, au détriment de la prise de risque créative, c’est l’ensemble du paysage artistique qui s’en trouvera appauvri.
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