C’est une découverte pouvant raviver la flamme de l’espoir de centaines de femme qu’on fait des scientifiques de la Northwestern University. Ces derniers ont créé des ovaires de souris imprimés en 3D et ont pu ainsi donner la vie.
Des imprimés en 3D pour pouvoir redonner la vie
Les chercheurs de la Northwestern University située à Chicago, dans l’Illinois, aux Etats-Unis, appuyé par l’école d’ingénieurs Mc Cornick ont effectué ce qui peut s’apparenter comme un grand pas pour la médecine.
Le projet des deux entités a été de créer des ovaires imprimés en 3D, afin de les implanter dans une souris. À l’issue de la greffe, les chercheurs ont pu noter, que les nouveaux ovaires ont élevé le taux d’hormones produites par la souris et par incidence, la fertilité des souris.
Le tour de force de cette expérience, c’est que si le programme est un succès pour les souris, celui-ci pourra s’appliquer aux femmes. Qu’est ce que cela change concrètement ? Pour les femmes qui n’ont pas pu avoir d’enfants, par exemple à cause de cancers précoces, ou bien pour les femmes n’ayant plus l’âge de procréer, une seconde chance est possible.
Les ovaires imprimés en 3D opérationnels dans « 10-15 ans »
Cependant selon l’une des principales personnes en charge de l’étude, Teresa K. Woodruff, “Cela ne se produira pas avant au moins 10 ou 15 ans.” Pour vulgariser au maximum le procédé, voici ce que les scientifiques devront faire : ils devront fabriquer un œuf en utilisant les cellules souches de la femme, puis assurer la production d’hormones sexuelles. Enfin, ils devront les insérer dans un follicule ovarien fonctionnel pour stimuler le cycle.
Jusqu’à présent, l’université a stocké 375 tissus ovariens chez des patients humains, dans 98 centres participants dans le pays afin d’aider ces femmes à se reproduire ultérieurement.
Ce programme entre en parallèle avec d’autres projets. C’est par exemple le cas de la start-up Prelude basée à Atlanta évalué à 200 millions de dollars. La société a pour projet de retarder l’horloge biologique des femmes leur permettant d’avoir des enfants jusqu’à un âge avancé. Si la start-up ne dispose d’aucun droit d’exercer aux États-Unis, la firme a déjà pu créer des œufs jeunes aux Canada et au Japon.
- Partager l'article :