Da Vinci est un robot assistant chirurgiens qui fait un carton dans les salles d’opération avec son air de pieuvre et ses bras multiples et parfaitement fonctionnels.
Les médecins sont-ils amenés à disparaître ? Peu à peu, les robots s’installent dans les blocs opératoires. L’exemple le plus célèbre est le « Da Vinci ». Très cher mais aussi rentable pour les hôpitaux.
Da Vinci : un problème de financement pour les hôpitaux
Aux Etats-Unis, un quart des hôpitaux sont équipés avec « Da Vinci », le joyau de l’entreprise Intuitive Surgical. Premier robot de chirurgie assisté a fait sa première opération en 1999 et en a déjà réalisé plus de 5 millions à travers le monde. Au total, on en trouve 4.500 autour du monde dont 125 en France. Ce robot compte 3 ou 4 bras, l’un avec une caméra, les autres avec scalpels et bistouris. Ils sont pilotés à partir d’une console par un médecin. L’idée ? Permettre une meilleure visualisation, plus de dextérité et de précision.
Problème, le financement. En France, c’est à la charge des hôpitaux. Il faut compter 1 million d’euros pour le modèle Da Vinci le plus abordable. Grâce à une technologie permettant une chirurgie mini-invasive l’entreprise explique que cela permet de réaliser plus d’opération en ambulatoires, l’objectif est fixé à 70% pour 2022. De quoi réduire les dépenses comme le souhaite le gouvernement. A moins que la concurrence portée par le français Medtech ne prenne l’avantage sur le Da Vinci. La réponse sans doute dans quelques années pour savoir qui aura la main sur le marché de la médecine technologique.