in

Coronavirus : les cigarettes électroniques pourraient rendre plus vulnérable

cigarette connectée électronique

Après les scandales impliquant les cigarettes électroniques dans plusieurs décès, les médecins s'inquiètent de leurs effets sur les poumons en cas d'infection par le coronavirus.

En janvier, les autorités américaines avaient déjà interdit la vente de recharges parfumées pour ce type de produits. Toutefois, la communauté scientifique se préoccupe des répercussions sur la résistance au Covid-19 des poumons endommagés par ces produits, notamment chez les adolescents.

Les cigarettes électroniques liées à des symptômes plus sévères du coronavirus

Sur la grande majorité des jeunes touchés, le virus se manifeste de façon bénigne. Toutefois, les chercheurs du National Institute on Drug Abuse ont signalé que la maladie touche plus durement les personnes souffrant d'une addiction.

En parallèle, des médecins de San Francisco alertent sur un possible lien entre l'usage des cigarettes électroniques et la prévalence du coronavirus chez les jeunes. Néanmoins, aucune étude ne valide ces soupçons.

Pour l'heure, un seul scientifique, le Dr Stanton Glantz, s'est définitivement prononcé sur le sujet. Selon lui, les vapoteurs ont une susceptibilité accrue aux infections respiratoires. De plus, ils nécessitent qu'une convalescence plus longue.

cigarette pub vintage illustration

Des études sont encore à prévoir

Toutefois, ces affirmations restent du domaine des suppositions sans l'appui d'une étude empirique. De fait, les associations militant en faveur du vapotage et les fabricants jouent sur ces incertitudes.

Ainsi, ces derniers accusent les scientifiques comme le Dr Glantz de sensationnalisme, voire de mensonge. Mais l'industrie du vapotage a un point. Jusqu'ici, seule une étude chinoise (encore non validée) démontre un possible lien entre la cigarette et la vulnérabilité au Covid-19. Notez bien que l'étude portait sur la relation entre la cigarette et le coronavirus, et non, les cigarettes électroniques.

Pour expliquer ce manque de preuves, il faut noter que réaliser une étude prend du temps, beaucoup de temps. Il faudra donc patienter pour savoir s'il faut réellement s'inquiéter. Espérons que l'on n'aura pas à attendre des décennies comme avec le tabac et le cancer.

Newsletter

Envie de ne louper aucun de nos articles ? Abonnez vous pour recevoir chaque semaine les meilleurs actualités avant tout le monde.

1 commentaires

Un commentaire

Commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *