Si les drones ont tendance à ennuyer les Hommes, il en va de même avec les animaux. Une vidéo d’un drone attaqué en vol par un aigle le prouve. Des chercheurs ont publié une étude selon laquelle l’utilisation des drones dans la recherche ou les loisirs pouvait représenter une source de stress excessif pour la faune.
Les chercheurs de l’Université du Minnesota ont utilisé de petits quadcopter qu’ils ont fait voler près d’ours noirs américains, équipés de colliers dotés de GPS et de trackers de fréquence cardiaque. Les ours n’ont en général pas semblé particulièrement perturbés par les appareils. Sur les 17 vols effectués, un seul a semblé modifier son comportement. Mais si les animaux n’ont pas particulièrement mal réagi face aux drones, cela ne signifie pas qu’ils n’aient pas eu conscience de leur présence. En effet, les chercheurs ont pu observer grâce aux capteurs de fréquence cardiaque que les battements de coeur des ours augmentaient, l’un d’entre eux est même allé jusqu’à 123 battements par minutes.
Leur fréquence redevenait normale, peu après que les drones se soient posés au sol. Selon les chercheurs, il aurait été depuis longtemps établi que les vols à basse altitude des hélicoptères et des aéronefs à voilure fixe pouvaient être une source de stress pour les animaux sauvages. L’arrivée des drones et leurs vols fréquents pourraient donc représenter un nouveau facteur de stress pour la faune, pouvant voir leur présence comme une potentielle menace.
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