Le capteur Linkytag est un assistant d’alerte et de sauvetage en mer. Connecté, il permet d’automatiser, accélérer, suivre et faciliter les procédures.
Le principe du capteur Linkytag
Ce capteur déclenche une procédure d’alerte sitôt qu’un membre de l’équipage tombe à l’eau. Le téléphone du chef de bord reçoit immédiatement l’information, vérifie l’exactitude des faits et lance alors la procédure.
Pour faciliter les manoeuvres, le capteur envoie avec l’alerte les coordonnées GPS de l’incident, la distance entre l’homme à la mer et le capitaine, le cap suivi par le bateau et celui suivi par le naufragé et le temps écoulé entre la chute et le déclenchement de l’alerte officielle.
Tous les navigateurs faisant partie de la communauté Linkytag et se trouvant sur la zone de l’incident reçoivent également une notification avec la localisation du matelot à secourir et peuvent indiquer qu’ils changent de cap pour se charger de sauver le naufragé.
En cas d’aggravation de la situation pour cause d’avarie ou de blessure, un appel au service de secours peut rapidement être déclenché.
Une technologie destinée à tous
Contrairement aux procédures automatisées actuellement sur le marché, les français à l’origine du produit désirait qu’il soit accessible à tous. Pour cela il est moins cher et convient parfaitement aux plaisanciers, bateaux de taille modeste, peu équipés en électroniques de bord.
Ce capteur est relié au smartphone en Bluetooth 4.0 basse consommation. L’application dédiée, GPS et GSM est disponible sous Android et iOS. La portée de ce dispositif est de 70 mètres.
Actuellement en cours d’industrialisation, le capteur linkytag sera disponible à la vente en juin 2015. Pour l’instant en pré-commande, vous pouvez vous en procurer un pour le prix de 59 euros.
Entre objet connecté destiné au loisir que représente la navigation en mer et réel instrument de sécurité, ce capteur n’est pas vraiment excessif, il n’est toutefois pas précisé si le GPS fera l’objet d’un abonnement mensuel, ni combien durera la batterie.
Linkytag est destiné aux moussaillons en herbe, attention ceci-dit à ne pas en équiper les bateaux pirates, en plein abordage, les alertes, ça fait tâche ! Et de façon très malsaine, votre dévouée rédactrice ne peut s’empêcher d’imaginer le capitaine du Titanic ou du Costa Concordia assailli d’alertes alors qu’il tente désespérément de redresser le bateau d’une main en vérifiant de l’autre que la charmante demoiselle de la cabine n°5 ne fait pas encore partie des jetées par dessus bord.
source : actunautique.com
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