Tout près de la station de métro Grands Boulevards à Paris, s’est tenue hier l’exposition éphémère « Innov[art]ion ». Cette exposition portait sur l’utilisation omniprésente des nouvelles technologies dans notre vie quotidienne, et sur la manière dont les artistes les ont intégré dans leurs processus de création. Voici ce que nous avons pu voir là bas.
Innov[art]ion, la technologie au centre de la création
Nos sociétés contemporaines occidentales sont régies par l’utilisation des techniques numériques et de la technologie en général. En moins d’années qu’il n’en a fallu pour l’imaginer et le concevoir, le numérique a complètement modifier nos modes de production, de consommation, nos rapports aux autres, à soit, au travail, aux objets.
La technologie a donc joué un rôle dans le monde de l’art, en faisant apparaître les arts numériques, l’art digital, ou en reconnaissant les jeux vidéos et autres modélisations 3D comme de l’art également.
Ainsi, Innov[art]ion a voulu mettre au centre des réflexions la question de la place de la technologie dans les processus de création artistique. Une réflexion sur les nouveaux modes de création qui permettent de redonner du sens aux propositions artistiques. Cette exposition éphémère avait aussi pour vocation de sensibiliser les visiteurs, les connaisseurs comme les moins habitués, au nouveau rapport que la technologie a crée et entretient entre art et oeuvre.
Innov[art]ion, le lieu
L’exposition éphémère se trouvait donc près de la station de métro Grands Boulevards, dans une ancienne imprimerie revisitée pour devenir une galerie d’art : la galerie Eof.
Ce lieu est assez petit, ou plutôt n’est pas très grand. Lorsque vous rentrez dans l’immeuble, un chaleureux parquet vous accueil et vous mène un étage plus bas, la ou se trouvait le coeur de l’exposition. Encore un étage en dessous menait à deux salles bien plus sombre, dont une aménagée en salle de projection cinématographique.
Nous avons d’ailleurs pu déguster sur place de très bons petits cakes : olives, jambon, saumon, fromage… il y en avait pour tous les goûts. Nous avons également siroté de très bon punch et blue lagoon, merci à l’équipe des organisateurs !
5 oeuvres étaient exposées en haut, deux oeuvres numériques en bas, et 4 courts métrages ont été montré au public. Un lieu d’ailleurs rempli, les organisateurs nous ont annoncé qu’ils n’imaginaient pas que leur exposition aurait pu avoir un tel impact, preuve que l’art numérique et la technologie en général sont des choses qui intéressent les gens et surtout désormais des questions centrales dans le monde de l’art, et bien plus.
Innov[art]ion, les oeuvres
Organisée par des étudiants, il faut avouer que l’exposition des oeuvres en elles mêmes était un peu décevante... Le plus intéressant était les discours et les discussions des participants.
En effet, que très peu d’oeuvres ont été exposé. Entre des télés au sol, des reproductions d’ordinateurs en carton accrochés au plafond, et deux trois autres sculptures, on en peut pas dire que l’exposition est été un succès au niveau de l’intérêt des oeuvres. L’exposition a donc mêlé des oeuvres numériques, comme la projection d’un rond numérique sur l’un des murs, et d’autres discipline comme la sérigraphie ou la photographie. Pour autant, le plus intéressant était les problématiques, les enjeux, ou encore les nouvelles visions qu’entrainent et que soulèvent les nouvelles technologies dans l’art.
4 courts métrages mis au point par ISART Digital ont également été diffusés : Harvest, Murphy, l’erboniste, et le petit cordonnier.
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