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Test Bebop Parrot et Skycontroller : autant en emporte le vent

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innove et propose un drone haut de gamme, le Bebop avec « Sky Controler » : comprendre un dispositif de contrôle à distance qui ressemble à une radiocommande où l’on installe son smartphone ou tablette. Il est passé entre les mains de la rédaction.

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Bebop Parrot, drone haut de gamme

Test parrot bebop

Marque : Parrot

Catégorie : Drone

Date de sortie : disponible

Prix : 495 euros sur conec-t.fr, 899,99 euros avec le Skycontroller

Concurrent principal : En face du Bebop et de son Skycontroller, le Phantom 2 Vision+ de qui jouit d’une meilleure qualité vidéo, mais vendu plus cher : 1000 euros.

é avec un Nexus 5

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Unboxing

L’engin est bien emballé, on regrette simplement le système d’ouverte. En effet il faut tourner la boite à 90 degrés pour pouvoir l’ouvrir, faisant tomber le contenu de la boite si l’on n’est pas prévenu. Moyennement bien pensé, mais heureusement, pas de casse.

Interieur de la boite

À l’intérieur on tombe sur le drone, déjà monté. Ouf ! pas besoin de passer des heures à tout installer, une bonne chose. Sous le drone, le fameux Skycontroller avec un collier pour le passer autour du cou. À noter que des jeux d’ailes supplémentaires sont fournis.

Skycontroller unboxing

Un large manuel d’utilisation est fourni en différentes langues, dont le français. Pas forcément très clair, notamment pour l’installation du smartphone et de la tablette sur le Skycontroller, mais avec un peu de persévérance vous y arrivez.

Design & Ergonomie

Il faut quand même l’avouer, quand on ouvre la boite, le design du Bebop fait plaisir à voir. Au toucher, rien de bien différent de la concurrence, matière plastifiée et toujours très léger. Peut-être même trop, mais on y reviendra plus tard.

Le Bebop est très agréable à l'oeil

Comme beaucoup de drones on à l’impression de tenir là un jouet pour enfant. Au passage, si le design est réellement sympathique les couleurs (bleu, jaune, rouge) manquent de classes même si elles ont l’avantage de permettre une reconnaissance de l’engin depuis une distance assez importante, particulièrement lorsque le ciel est très blanc et lumineux.

Pour ce qui est du Skycontroller, il ressemble beaucoup à une radiocommande classique à l’exception faite que le centre permet d’accueillir un smartphone ou une tablette. Il est lui aussi très léger et facile à prendre en main.

Skycontroller design

Application

Comme toujours avec Parrot, on retrouve l’application dédiée à tous les drones de la marque FreeFlight 3 sur et iOS qui a quand même tendance à planter assez régulièrement. Heureusement, le paramétrage est simple : il suffit d’aller dans les préférences de votre smartphone ou tablette puis de lancer la connexion avec le Bebop. À noter tout de même, aucun mot de passe exigé, tout le monde peut se connecter sur votre engin à condition d’avoir l’application.

Utilisation/Prise en main

Réglages : Avant de vous lancer, il y a quand même quelques petits réglages à effecteur. Outre l’installation de l’application, il faut charger la batterie (tout est fourni, et c’est une bonne chose). Comptez environ 50 minutes. Il faudra ensuite brancher cette dernière, processus qui aurait gagné à être un peu plus simple. Il faut tirer une ficelle afin d’accéder à la prise, brancher la batterie dessus, repousser l’ensemble vers l’avant sans oublier de la sangler pour éviter qu’elle ne tombe en plein vol. En somme, rien de grave, mais on a vu plus pratique.

Test bebop

Le vol : Pensez à calibrer l’engin avant d’effectuer votre vol, cela vous évitez beaucoup de désagrément. Ça y est, c’est prêt, vous pouvez décoller. Une fois l’appareil en l’air, c’est très agréable, surtout en intérieur ou dans des conditions de vent extrêmement faible. L’appareil est vif est rapide, les novices auront donc forcément besoin d’un certain temps d’adaptation pour maitriser au mieux l’engin. Les figures sont extrêmement simple à réaliser, de quoi s’amuser sans se prendre la tête.

Le Bebop possède aussi des réglages intéressants dans la mesure où il est possible de régler une hauteur à ne pas dépasser. En clair, éviter votre plafond ou de s’envoler haut, très haut dans le ciel. Et ça marche plutôt bien, aucun problème rencontré au cours du test.

Là où ça se corse, c’est quand les conditions de vol ne sont pas optimales. En clair, la moindre bourrasque de vent va venir perturber l’engin le rendant vite incontrôlable. Le Bebop paye donc ici son poids extrêmement léger.

Caméra du Bebop

La vidéo : Le fer de lance du Bebop c’est sa caméra Full HD intégrée 1920 x 1080p couplé à un nouveau système de stabilisation de l’image. Au niveau de la stabilisation, c’est vraiment impressionnant. L’image bouge vraiment peu et les captures sont toujours droites.

À côté, le Full HD n’en a que le nom. Les couleurs manquent de piquant, et un effet de flou, probablement induit par la stabilisation, réduit les performances vidéos de l’engin. Les vrais amoureux de vidéos par drones préfèreront peut-être se tourner vers la concurrence qui permet d’inclure une GoPro.

20 minutes de vidéos en Full HD environ, c’est d’ailleurs la limite que vous ne pourrez pas dépasser étant donné que le Bebop ne dispose que de 4Go de mémoire interne. Pas forcément handicapant dans la mesure où la batterie en vol ne tient pas cette durée (10 à 20 minutes). Pensez donc souvent à vider la carte mémoire. Côté photo, les critiques sont les mêmes que pour la vidéo.

Le Skycontroller : La force du Skycontroller, c’est la possibilité d’avoir une plus grande portée, à savoir 1 km et de profiter de contrôles plus intenses.

Skycontroller

Le principe est sympa, très sympa même. Dans des conditions parfaites, à savoir pas de vent et un terrain extrêmement dégagé, on prend son pied à piloter le Bebop avec. Intuitive, plus réactive et précise, la radiocommande remplit vraiment son job. Reste que dans des conditions un peu moins favorables, les problèmes de légèreté du drone sont toujours présents et il n’est pas évident d’éviter les obstacles par la vue seule sur depuis smartphone ou tablette. Mais pour les plus assidus, c’est une véritable perle. Une perle qui à un prix puisqu’il faut ajouter 400 euros en plus du tarif du drone pour pouvoir se le procurer.

Skycontroller bebop

Face à la concurrence

Pour 100 euros de plus que le package de Bebop comprenant le Skycontroller, le Phantom 2 Vision + de DJI permet l’installation d’une GoPro, fournie en plus, induisant des résultats vidéos de bien meilleure qualité. Lui aussi possède une radiocommande à l’intérieur.

Compatibilité

: iOS 7.1 minimum

Android : 4.0 ou ultérieur

Rappel des fonctionnalités

Caméra Full HD 1080p avec stabilisateur d’image.

Appareil photo 14 Mégapixels.

Skycontroller avec portée de 1 kilomètre avec possibilité d’y installer un smartphone ou une tablette.

Bluetooth et WiFi.

Notre ressenti

Ce que j’ai aimé : Faire voler le drone dans des conditions parfaites est un vrai bonheur, encore plus avec le Skycontroller. Le stabilisateur d’image. Facilité d’utilisation des figures automatisées.

Ce que je n’ai pas aimé : La vidéo Full HD qui ne tient pas ses promesses avec un résultat très décevant.

Ensemble pour 900 euros, le Bebop et son Skycontroller sont trop chers par rapport aux performances qu’ils délivrent. Seul, le Bebop peut valoir le coup à condition de ne pas être trop regardant sur la qualité vidéo.

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