Lors de sa keynote du 25 mars, Apple a dévoilé une carte de crédit, l’Apple Card. C’est cependant en fait beaucoup plus qu’un simple moyen de paiement.
Ce qu’auront retenu beaucoup de personnes, c’est l’intention d’Apple de jouer dans le domaine de la finance. Pourtant, c’est à travers le prisme de la réalité augmentée que l’annonce prend tout son poids.
L’Apple Card pour jouer sur la familiarité
Cela fait désormais un certain temps que le système Apple Pay existe. Sans être un échec, loin de là même, ce n’est pas pour autant un grand succès comme peuvent l’être de nombreux services de la marque à la pomme. C’est là qu’intervient l’Apple Card, parce qu’Apple a bien compris quelque chose. L’être humain est avant tout une créature d’habitudes, qui est plus à même de se saisir d’une technologie ou d’un outil qui lui rappelle quelque chose qu’il connaît bien, ce que l’on connaît ici ce sont les banques et les cartes de crédit. On ne peut cependant pas dire que les banques inspirent forcément une très grande confiance ou que l’on puisse les considérer comme « pratiques ». Apple veut donc prendre leur place, devenir votre banque.
On a déjà vu l’échec relatif d’Apple Watch pour les paiements, la méthode n’est pas vraiment adoptée massivement. Cependant, avec des lunettes de réalité augmentée, il pourrait suffire de regarder un objet, d’appuyer sur le côté pour déclencher l’achat. De ce point de vue, la carte d’Apple ne devient alors qu’un moyen de vous rapprocher, de vous gagner comme client, de vous faire vous souvenir que votre privée est protégée chez Apple. Une confiance qui sera bienvenue quand vous sauterez le pas du paiement par lunettes de réalité augmentée.