À partir de 2025, une nouvelle mesure risque de freiner l’élan de l’électromobilité. La recharge pour les voitures électriques en entreprise cessera d’être gratuite. Cette évolution introduira de nouvelles cotisations sociales et réduira les aides publiques. Elle pourrait rendre l’adoption de la voiture électrique moins attractive.
Voitures électriques en entreprise, la recharge désormais payante
Actuellement, les salariés qui utilisent les bornes de recharge fournies par leur entreprise ne paient pas de cotisations sociales sur l’électricité qu’ils consomment. Jusqu’à fin 2024, l’URSSAF considère que l’électricité utilisée à titre personnel est gratuite. Ce qui incite les employés à adopter des véhicules électriques.
Malheureusement, à partir de 2025, cette exonération sur la recharge des voitures électriques en entreprise prendra fin. L’électricité que fournit l’employeur sera alors ajoutée au revenu imposable des salariés. Cela entraînera des cotisations sociales supplémentaires. Cette mesure pourrait décourager certains employés de choisir un véhicule électrique. Après tout, cela risque d’alourdir le coût d’utilisation de leur voiture.
Des mesures qui alourdissent la facture pour les acheteurs
Cette décision fiscale concernant la recharge des voitures électriques en entreprise s’ajoute à d’autres mesures budgétaires défavorables à la mobilité électrique. Le Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2025 prévoit une réduction drastique des aides publiques à la transition énergétique. Cela concerne notamment les bonus et les primes pour l’achat de véhicules propres. Le montant total alloué aux aides passera de 1,5 milliard d’euros en 2024 à seulement 700 millions en 2025.
Ainsi, la fin de la gratuité de la recharge des voitures électriques en entreprise pourrait décourager les acheteurs potentiels. En outre, la suppression de la prime à la conversion constitue un obstacle supplémentaire pour les acheteurs potentiels. De plus, l’incertitude concernant les montants des aides à venir complique davantage la situation. Certes, cette initiative a un rôle clé dans la décarbonation du secteur des transports. Pourtant, ces mesures risquent de réduire l’attractivité de la mobilité électrique.
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