Essayer une MINI John Cooper Works, essence ou électrique, c’est entrer dans un laboratoire roulant où chaque détail est optimisé pour percer le secret ultime du fun.
La révolution chez MINI, côté John Cooper Works (JCW), n’épargne aucun type de moteur ! Le célèbre badge sportif, emblème des sensations pures à l’anglaise, revient avec une stratégie inédite. Et c’est de conjuguer plaisir de conduite, tradition et électrification.
MINI John Cooper Works, entre tradition thermique et électrification
Tout débute par le châssis. Chez MINI JCW, le premier geste des ingénieurs concerne les ressorts. Ils sont rapidement rejoints par de nouveaux amortisseurs, barres anti-roulis, butées et un carrossage avant retravaillé. Sur la version essence de la John Cooper Works (F66), ils optent pour des amortisseurs à fréquence sélective. Ceux-ci durcissent à grande sollicitation et s’assouplissent sur les petites irrégularités. Cela donne ainsi confort ET précision digne d’une voiture sportive aguerrie.

Du côté de la MINI John Cooper Works électrique (J01), elle reçoit une suspension sport classique, soigneusement calibrée pour le supplément de poids des batteries. Ce qui nous prouve qu’un excellent comportement peut naître d’un réglage “à l’ancienne”… avec de fins ajustements pour l’ère moderne.
Pas question de négliger la direction, cependant. Tout l’art MINI John Cooper Works est de fournir la “juste” consistance, ni lourde ni molle, pour garder agilité et réactivité. Sur l’Aceman JCW, plus massif et plus haut, ils ont même volontairement allégé la direction. L’objectif est de préserver la fameuse sensation MINI, sans jamais virer pataud. Ils ont ainsi adapté chaque réglage (ressorts, stabilisateurs, direction) à l’ADN du modèle. De plus, chaque configuration garde la vivacité signature de la marque.
Quand la maîtrise de l’adhérence et de l’électronique fait toute la différence
L’électrification apporte des défis inédits, à commencer par les pneus. Les ingénieurs de MINI John Cooper Works ont donc dû trouver un compromis afin de surmonter cet obstacle. Le compromis en question, c’est d’avoir une adhérence sportive sans sacrifier l’autonomie. Ceci, grâce à une monte pensée pour la performance ET le rendement.
Sur la voiture électrique J01, la gestion de la traction s’appuie sur une nouvelle fonction d’“amplification du moment de lacet”. En d’autres termes, via le freinage sélectif, elle chasse le sous-virage et autorise une touche d’espièglerie. On a ainsi sécurité et fun réunis, à la sauce MDM de BMW.

MINI John Cooper Works a, en outre, minutieusement peaufiné le contrôle de traction DTC. Il procure une liberté de glisse à qui veut jouer, mais garde l’assistance “parachute” dès que la limite approche. Même le torque steer, cet effet de tirage redouté sur les tractions puissantes, devient chez JCW un instrument ludique. Il est calibré pour envoyer du feedback sans jamais rendre la voiture difficile à tenir. Par conséquent, en électrique comme en thermique, chaque modèle conserve ce grain de folie qui fait battre le cœur des fans.
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