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JO : Comment les organisateurs repèrent les vélos dopés à l’électrique

Le dopage motorisé est actuellement un fléau qui corrompt les données de course des cyclistes. C’est pourquoi, lors de ces JO de Paris 2024, les organisateurs partent à la chasse aux vélos électriques cachés.

Scanners électromagnétiques et appareils d’imagerie à rayons X sont pris à partie pour lutter contre ce phénomène. Voici ce qu’il en est.

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JO 2024, chasse aux vélos électriques imminente

Alors que les cyclistes se disputeront l’or dans la capitale française et ses environs cette année, les officiels chassent autre chose. Ce sont les vélos électriques, car leur usage par les compétiteurs est interdit lors des JO de Paris 2024.

En effet, les experts du cyclisme affirment que 20 ou 30 watts de puissance supplémentaire suffisent pour faire basculer le peloton et remporter une course. De ce fait, c’est un véritable problème à résoudre au plus vite, car leur utilisation fausse les statistiques de performances des cyclistes.

Le dosage motorisé, un fléau qui ne date pas d’hier

C’est depuis 2010 que l’on sait que le dopage motorisé existe dans le monde du cyclisme professionnel. C’était après qu’un cycliste suisse a remporté plusieurs épreuves européennes grâce à des accélérations stupéfiantes. L’Union cycliste internationale (UCI), a alors mis des méthodes de détection des moteurs de plus en plus sophistiquées en place.

Toutefois, avant les JO de Paris 2024 cette autorité ne disposait pas de moyens suffisant pour révéler la grande supercherie autour des vélos électriques en compétition. L’emploi de moteurs illicites reste alors encore une calamité lors d’événements amateurs de haut niveau dans l’univers du cyclisme. Certains professionnels de haut niveau tirent la sonnette d’alarme. Et il ne s’agit pas seulement des anciens, mais les nouveaux cyclistes aussi dénoncent cela.

Voici comment les autorités ont traqué le dopage motorisé

La solution contre l’usage de vélos pourvus d’éléments électriques lors des JO 2024 pourrait être une technologie de détection de nouvelle génération. Ce serait des scanners embarqués qui garantissent en permanence que seul le muscle humain est à l’origine des sprints et des ascensions spectaculaires de ce sport.

Il est actuellement important d’être vigilant. Ce n’est pas parce que la compétition a un niveau élevé que les contrevenants vont arrêter cette forme de tricherie. Heureusement, en 2015, l’UCI a commencé a utilisé un scanner à tablette magnétométrique basé sur un iPad.

Cet appareil est capable de déceler qu’un vélo de compétition comporte des composants électriques. Et il a effectivement démontré son efficacité lors des Championnats du Monde de Cyclocross en 2016.

Le cadre d’un vélo, un emplacement de choix pour des éléments cachés

Si vous connaissez une cycliste du nom de Femke Van den Driessche, sachez que c’est sur son vélo que le système de détection a découvert des éléments cachés lors du Championnats du Monde de Cyclocross en 2016.

Une inspection approfondie a révélé la présence d’un moteur et d’une batterie logés dans l’élément creux du cadre qui relie la selle du vélo aux pédales, ainsi que des fils reliant le matériel caché dans le tube de selle à un interrupteur à bouton-poussoir situé sous le guidon.

Ce scandale a évincé la compétitrice durant plus de 6 ans. Celle-ci ayant toujours déclaré qu’elle n’était pas au courant que son vélo possédait des composés électriques. Or, il s’avère que le moteur sur le vélo de Van den Driessche a ajouté 200 W de puissance lors des poussées. Il faut donc prendre garde à ce que cela ne se reproduise pas lors des JO 2024.

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