Les voitures électriques connaissent un succès croissant en France, principalement grâce aux mesures incitatives du gouvernement. De ce fait, les marques françaises dominent désormais le classement des ventes autos. Ce phénomène témoigne à la fois d’un changement dans les préférences des consommateurs et des nouvelles stratégies adoptées par les constructeurs nationaux.
Qui domine le marché des voitures électriques en France ?
Au début de l’année 2024, Peugeot est devenu le leader incontesté des ventes de ces véhicules en France. La marque au Lion se distingue particulièrement avec sa 208 électrique. Ce modèle séduit pas moins de 20 850 acheteurs. On totalise 34 000 immatriculations de véhicules électriques sur les neuf premiers mois de l’année. Cela offre à Peugeot une part de marché impressionnante de 15%.
En France, la stratégie de Peugeot semble ainsi parfaitement alignée avec les attentes des conducteurs de voitures électriques. Cela dit, Renault ne reste pas en retrait. La marque au losange poursuit sa montée en puissance grâce à des modèles comme la Mégane E-Tech. Cette dernière enregistre près de 14 000 ventes. On compte jusqu’à 33 200 véhicules électriques vendus en 2024. Avec ces chiffres, Renault confirme son rôle majeur dans la transition énergétique du secteur automobile.
Tesla en perte de vitesse, est-ce la fin de sa domination ?
Tesla a longtemps dominé le marché des voitures électriques en France. Par contre, la situation semble avoir changé en 2024. La marque américaine a vu ses ventes baisser à 29 500 véhicules sur les trois premiers trimestres de l’année. Elle se retrouve désormais derrière Peugeot et Renault.
Vous vous demandez ce qui a bien pu causer ce déclin ? C’est la suppression du bonus écologique pour la Model 3, depuis décembre 2023, suite à sa fabrication en Chine. Ce retrait des aides a rendu la voiture électrique moins attrayante pour les conducteurs en France. Cela a fragilisé la position de Tesla. Les marques françaises, soutenues par la production locale et le gouvernement, ont désormais l’avantage. Mais, pour combien de temps ?
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