La marque américaine de voitures électriques Fisker, vendue en France, semble se diriger vers un dépôt de bilan. Après des difficultés financières annoncées lors de la publication des résultats 2023, la situation s’est dégradée.
Les jours semblent comptés pour Fisker, fabricant américain de véhicules électriques. Malgré le lancement récent de son SUV Ocean, l’entreprise fait face à une crise financière qui pourrait sonner le glas de son existence. Des sources proches du dossier révèlent que des cabinets spécialisés ont été mandatés pour préparer un éventuel dépôt de bilan, signe inquiétant de la gravité de la situation.
Un avenir incertain malgré des projets ambitieux
Pourtant, Fisker disposait d’un portefeuille de produits prometteurs, avec des modèles comme la compacte Pear ou la sportive Ronin en préparation. Malheureusement, les déboires rencontrés lors du lancement raté de l’Ocean ont lourdement entamé les réserves financières de l’entreprise.
Malgré ces difficultés, un mince espoir subsiste : des discussions seraient en cours avec le géant automobile Nissan pour un investissement potentiel, en échange d’un accès au pick-up Alaska en développement.
Un coup dur pour l’industrie électrique
Si la faillite de Fisker venait à se concrétiser, ce serait un coup dur pour l’industrie des véhicules électriques, dont l’essor est crucial pour lutter contre le réchauffement climatique. La disparition de l’acteur américain pourrait refroidir les ardeurs des investisseurs, ce qui ralentirait la transition énergétique dans le secteur automobile.
Si aucune issue favorable n’est trouvée rapidement, Fisker pourrait bien devenir un symbole supplémentaire des difficultés rencontrées par les start-up dans un secteur automobile devenu très concurrentiel.
Un sauvetage in extremis par Nissan?
Les discussions avec Nissan représentent peut-être la dernière chance pour Fisker d’échapper à la faillite. Cependant, rien n’est encore acté et les négociations pourraient s’avérer ardues.
Le constructeur japonais devra bien jauger les risques avant d’injecter des fonds dans une entreprise aux abois. Quant à Fisker, d’importants sacrifices seraient inévitables en cas d’accord, tels que brader des actifs ou renoncer à une partie de son autonomie.
Quoi qu’il en soit, un sauvetage par Nissan représenterait un pari osé mais peut-être la seule planche de salut pour permettre à Fisker de se réinventer et assurer sa pérennité. Les semaines à venir seront déterminantes pour connaître le dénouement de ce feuilleton industriel.
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