Tesla, avec son projet Cybercab, continue de promouvoir l’innovation de la voiture autonome, malgré plusieurs faiblesses techniques. Depuis des années, Elon Musk promet une révolution des transports, mais la réalité semble bien plus complexe. Les véhicules autonomes de Tesla, loin de correspondre aux ambitions affichées, sont encore en développement et nécessitent des ajustements.
L’autonomie, une des faiblesses du Cybercab de Tesla
L’entreprise Tesla a fait des promesses ambitieuses dès 2013. Elle a annoncé que ses voitures autonomes seraient une réalité dès 2016. Mais aujourd’hui, l’autopilot de Tesla, baptisé Full-Self Driving (FSD), n’est toujours pas aussi fiable que prévu. Le Cybercab devait incarner l’avenir des transports autonomes. Pourtant, lors de sa présentation il a été révélé que des humains seraient nécessaires pour superviser ces véhicules.
En fait, Tesla prévoit d’employer des opérateurs pour assurer la sécurité et le bon fonctionnement du Cybercab, ce qui représente une énorme faiblesse. Cette réalité est bien éloignée de l’image d’autonomie totale que Musk s’efforce de vendre. Ce besoin de supervision humaine est également un prérequis légal en Californie. Il est nécessaire pour tester des véhicules autonomes sur les routes. Cela soulève des questions sur la véritable capacité d’autonomie des robotaxis et sur les limites actuelles de la technologie.
Des robots moins autonomes qu’annoncé
Les faiblesses de Tesla ne s’arrêtent pas à celles du Cybercab. On a aussi les robots humanoïdes Optimus dont l’annonce a fait grand bruit. Le public a eu droit à des démonstrations spectaculaires lors de divers événements. Par contre, en coulisse, des opérateurs humains manipulaient ces robots à distance. Pour cela, ils se servaient d’un système de réalité virtuelle. Les robots qui semblaient autonomes étaient en réalité dépendants de l’intervention humaine.
Cette révélation met en lumière l’écart entre la présentation marketing et la réalité technique de ces projets. Elle soulève une nouvelle fois la question de la communication de Tesla et d’Elon Musk. On voit bien que, parfois, ils amplifient les capacités de leurs produits pour impressionner le public. Ils dissimulent des détails qui nuisent à l’image de leurs projets, comme les faiblesses du Cybercab de Tesla. Ainsi, est-ce l’innovation qui manque à la marque, ou la transparence dans la manière de communiquer ses avancées ?
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