Avec Stellantis qui concocte une nouvelle batterie solide et Renault qui mise sur l’hybride, l’Europe gagne de nouveaux atouts pour concurrencer les géants chinois.
Les constructeurs européens n’ont pas dit leur dernier mot face aux géants chinois de l’électrique. Stellantis et Renault viennent d’annoncer des avancées importantes sur les batteries solides et hybrides. De quoi espérer un vrai retour en force dès 2026 !
Stellantis fait un pas en avant avec sa nouvelle batterie solide
Le groupe frappe fort grâce à son partenariat avec la start-up américaine Factorial Energy. Stellantis et son nouvel associé ont validé une nouvelle batterie semi-solide qui affiche une densité énergétique de 375 Wh/kg. Elle est donc bien au-dessus des standards actuels.

Concrètement, cela signifie une autonomie plus grande, mais aussi des performances boostées. À cela s’ajoute une recharge ultra rapide : de 15 à 90 % en 18 minutes. L’autre avantage de ces nouvelles batteries de Stellantis, c’est qu’elles marchent même par des températures extrêmes, de -30 à +45 °C. Elles sont donc parfaites pour toutes les régions du globe.
La firme prévoit en outre de tester cette technologie dès 2026 sur une flotte de démonstration. Cela se fera avant son déploiement à grande échelle. Si tout se passe bien, des modèles comme la Dodge Charger Daytona électrique pourraient en profiter dès 2027. Le défi ultime est d’adapter les architectures existantes pour intégrer ces nouvelles batteries de Stellantis tout en tenant la cadence industrielle. L’enjeu principal reste de réduire les coûts, augmenter l’autonomie, et rattraper les géants chinois comme CATL.

Renault parie sur un hybride nouvelle génération
De son côté, le constructeur français avance ses pions dans une autre direction, celle de l’hybride évolutif. Si Stellantis prépare de nouvelles batteries solides, Renault mise gros sur l’hybride avec son Futur Hybrid Concept. C’est la filiale Horse, en tandem avec Geely, qui planche alors sur ce moteur pas comme les autres. Il réunit thermique, électrique ainsi que transmission dans un seul bloc ultra compact.
Cette solution procure une vraie flexibilité pour les plateformes 100 % électriques. Elle aiderait à s’adapter rapidement à l’évolution de la demande ou aux changements réglementaires. C’est surtout pratique avec les incertitudes qui planent autour de l’échéance 2035 en Europe.

Les premiers véhicules pourraient voir le jour en 2028. On s’attend à une compatibilité large sur différents types de carburants, du superéthanol au méthanol. Un choix stratégique, alors que les constructeurs allemands peinent encore à trouver la bonne formule. Le groupe Stellantis mise ainsi sur les nouvelles batteries solides, tandis que Renault se concentre sur les hybrides intelligents. Avec ces avancées, l’Europe pourrait bien regagner du terrain face à la Chine dans la bataille de la mobilité électrique.
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