Automotive Cells Company (ACC) a lancé la fabrication des premières batteries françaises, destinées à alimenter les voitures électriques. Après quatre ans de travail acharné, la société a enfin débuté la production de ces accumulateurs dans une gigantesque usine du Pas-de-Calais. Ce développement pourrait marquer un tournant dans la dépendance européenne aux fabricants chinois.
Des batteries françaises, un futur prometteur pour les voitures électriques
La gigafactory d’ACC se situe à Billy-Berclau et Douvrain, dans le Nord de la France. Elle a pour objectif de produire 2 millions de batteries d’ici 2030. Si, pour 2024, on attend seulement 2 000 unités, cette production devrait rapidement monter en puissance. En 2025, 150 000 batteries devraient sortir de l’usine, avec un objectif ambitieux de 250 000 batteries d’ici 2046.
Cette initiative de produire des batteries françaises vise à répondre à la demande croissante de voitures électriques en Europe. Elle a également pour objectif de réduire la dépendance envers les fournisseurs chinois. La France, en partenariat avec le groupe Stellantis, souhaite ainsi sécuriser son approvisionnement. Le pays va également renforcer sa compétitivité dans l’industrie automobile.
Vers une indépendance européenne dans la production de batteries
Le lancement de ces batteries électriques françaises s’inscrit dans un contexte où l’Europe cherche activement à devenir moins dépendante de la Chine. Après tout, ce dernier est aujourd’hui mondial dans la production de batteries pour VE. ACC prévoit de produire des batteries pour des modèles de marques comme Opel et Peugeot. Ainsi, la société va contribuer à la croissance du marché européen.
En revanche, le chemin pour produire ces batteries françaises destinées aux voitures électriques est semé d’embûches. Selon Matthieu Hubert, secrétaire général de la coentreprise, on devra attendre un certain temps avant de voir des résultats conformes aux attentes. L’objectif reste clair malgré tout : rendre la production européenne de batteries compétitive, étant donné que la batterie représente environ 40 % du prix d’un véhicule.
Avec la date fatidique de 2035, qui marque la fin des ventes de voitures thermiques en Europe, l’industrie automobile se trouve à un tournant crucial. Cette échéance va accélérer la transition vers la mobilité électrique. Si la production de batteries électriques françaises et européennes se développe comme prévu, l’Europe pourrait enfin sortir de la dépendance chinoise.
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Je suis Antra, rédactrice passionnée et curieuse. J’ai rejoint le groupe Publithings pour partager ma fascination pour l’innovation et ses multiples facettes. Spécialisé dans l’innovation, ce groupe visionnaire m’a offert l’opportunité d’explorer et de retranscrire les évolutions constantes de la technologie. Aujourd’hui, je consacre l’essentiel de mon activité à TechnPlay,...
