Actuellement, il y a des véhicules autonomes dans les mégalopoles du monde. Il peut s’agir de voitures, de motos électriques et même de simples trottinettes. Mais en plus du fait qu’ils roulent uniquement grâce à leur batterie, leur fabricant les dotent d’IA afin d’améliorer le secteur de la mobilité.
Est-ce que l’introduction de cette technologie sur ces véhicules est véritablement utile ? Quels changements l’IA apporte ? Voici ce qu’il en est.
L’Ascension de l’IA dans le secteur de la mobilité
Jusqu’alors, l’intelligence artificielle est un outil aidant surtout les personnes travaillant dans le secteur tertiaire. Ses applications sont nombreuses en ligne.
Mais récemment, l’IA a également effectué une percée dans le secteur de la mobilité qui n’est pas passé inaperçu. Les technologies d’IA sont intégrées dans les véhicules pour améliorer la sécurité, l’efficacité et l’expérience utilisateur.
Par exemple, les systèmes avancés d’assistance à la conduite (ADAS) utilisent des algorithmes d’IA pour traiter les données provenant de capteurs et de caméras. Cela a permis d’introduire des fonctionnalités telles que :
- l’assistance au maintien de voie
- le régulateur de vitesse adaptatif
- le freinage d’urgence automatique.
Ces systèmes réduisent considérablement le risque d’accidents, rendant les routes plus sûres pour tous selon les constructeurs de véhicules électriques.
Tesla, un précurseur dans le secteur de la mobilité électrique
Un exemple marquant d’avancée technique dans le secteur de la mobilité électrique est l’Autopilot de Tesla. Le véhicule conçu par les équipes d’Elon Musk utilise l’apprentissage automatique pour analyser les données en temps réel de son environnement.
Ce système non seulement assiste les conducteurs, mais apprend également de leur comportement. Cela permet d’améliorer continuellement ses performances. Et selon l’entreprise, leurs véhicules équipés de l’Autopilot ont enregistré un taux d’accidents inférieur à celui des véhicules traditionnels.
Mais il faut bien avouer que la société de Musk a connu une chute vertigineuse dans le secteur de la mobilité depuis 2025. La technologie embarquée dans ces véhicules n’est pas fiable. Et récemment, il s’avère même que les résultats des tests récents sont très inquiétants.
Le potentiel de l’IA pour améliorer la sécurité routière est grand. Mais des améliorations sont encore à faire car les véhicules autonomes ne sont pas 100% fiables.
Quelles sont les améliorations à effectuer sur les voitures autonomes ?
L’application la plus ambitieuse de l’IA dans le secteur de la mobilité, c’est le développement de véhicules entièrement autonomes ou gérés à distance et fiables. C’est un grand défi puisque cela sous-entend que les chauffeurs humains ne seront plus totalement aux commandes. Mais cela fait partie de l’évolution que de nombreux constructeurs comme BYD, Xiaomi et même le groupe Stellantis veulent mettre en place.
Des entreprises comme Waymo, Uber et Cruise sont déjà à la pointe de cette innovation. Ils investissent des milliards dans la recherche et le développement de ces projets.
Les voitures autonomes s’appuient sur une combinaison d’IA, d’apprentissage automatique et de collecte de données pour naviguer dans des environnements complexes sans intervention humaine.

Waymo, le tenant du secteur en matière de voitures autonomes
La filiale d’Alphabet Inc. représentée par Waymon a réalisé des avancées significatives dans le domaine de la mobilité pilotée par IA. Leurs mini vans autonomes ont été testés dans des environnements urbains et ce fut un petit succès.
Ils peuvent gérer divers scénarios de conduite, des intersections animées aux piétons imprévisibles. L’approche de l’entreprise met l’accent sur la sécurité, avec un objectif de créer un système d’IA robuste capable de prendre des décisions en temps réel.
Mais une utilisation réelle de ces véhicules n’est pas encore au beau fixe. Des problèmes sont souvent survenus lors de leur usage incluant des passagers.
Les obstacles auxquels les véhicules autonomes font face
Malgré les avancées prometteuses, l’intégration de l’IA dans la mobilité soulève plusieurs préoccupations éthiques et sociétales. D’ailleurs en parlant d’entraves à l’usage des véhicules autonomes sur les routes, à part les réglementations en la matière, l’acceptation du public est un gros souci.
Le potentiel de déplacement d’emplois dans le secteur des transports est un problème majeur. En effet, les métiers traditionnels sont compliqués à faire évoluer. Sinon, il y a aussi les préoccupations éthiques concernant la déshumanisation progressive du secteur des transports en commun.
À mesure que la technologie des véhicules autonomes mûrit, le besoin de conducteurs humains pourrait diminuer. Cela entraînerait des pertes d’emplois pour des millions de personnes dans le monde.
Aborder ce défi nécessite donc des mesures adéquates. Il y a bien sûr des programmes de reconversion et la création de nouveaux emplois dans des domaines émergents. Mais de tels bouleversements prennent du temps à se mettre en place.
C’est pourquoi, les considérations éthiques à l’encontre de l’IA dans le secteur de la mobilité sont négatives. Par exemple, la question de la responsabilité en cas d’accident impliquant une voiture autonome reste un sujet de débat.
Qui est responsable : le fabricant, le développeur de logiciels ou le propriétaire du véhicule ? Ces questions nécessitent une réflexion approfondie à mesure que la technologie évolue.
L’IA et la gestion du Trafic
Mais sur une note positive, l’IA transforme les systèmes de gestion du trafic. En effet, les feux de circulation intelligents, alimentés par des algorithmes d’IA, peuvent analyser les données de circulation en temps réel. C’est pour optimiser les temps de signalisation. Cela réduit ainsi la congestion et améliore le flux de passage des voitures.
Des villes comme Los Angeles et Barcelone expérimentent un système similaire de gestion du trafic piloté par l’IA. Il s’adapte très bien aux conditions changeantes, menant finalement à une mobilité urbaine plus efficace.
De plus, l’IA peut faciliter la gestion de la circulation des transports publics. En analysant les modèles de fréquentation et en prédisant la demande, les autorités de transport peuvent optimiser les itinéraires et les horaires durant lesquels il y a des embouteillages ou non.
En sachant ces informations, cela rendrait le transport public plus fiable et convivial de circuler à des heures bien définies. Mais une application de ce programme en réalité est encore difficile.
Améliorer l’expérience des usagers est un but, mais la finalité est encore loin. En effet, si davantage de personnes utilisent les transports en commun, cela réduit la congestion routière et les émissions. Mais peu de gens hésitent encore à confier leur vie aux taxis autonomes pilotés par IA.
Les données de circulation ont un rôle important à jouer dans les solutions de mobilité IA
Pour améliorer l’avis des gens à l’encontre de l’IA dans le secteur de la mobilité, les données sont le nerf de la guerre. En s’entraînant sur des données de circulation diverses, l’intelligence artificielle incluse dans les véhicules électriques ou hybrides peut progresser.
L’efficacité des systèmes d’IA dépend en effet fortement de la qualité et de la quantité de données auxquelles ils peuvent accéder. Les véhicules autonomes, par exemple, nécessitent d’énormes quantités de données pour entraîner leurs algorithmes.
Ces données proviennent de diverses sources. Elles peuvent venir des capteurs et des caméras embarquées dans les voitures. Tout comme elles peuvent venir d’autres véhicules sur la route.
Ce procédé s’appelle « concept de communication véhicule-à-tout (V2X) » et il prend de l’ampleur. Il s’agit de véhicules qui communiquent entre eux en collectant des données. De cette manière, ils partagent des informations sur les conditions de circulation sur les routes, les dangers, et plus encore.
Cette interconnexion est très utile afin de savoir comment être en meilleure sécurité quand on conduit. Et pour les voitures autonomes, cela permet de détecter un obstacle. Ainsi, ce type de véhicule peut alerter les autres à proximité, leur permettant d’ajuster leurs itinéraires en conséquence. Mais l’avenir de ces voitures reste incertain.

Intelligence Artificielle et Mobilité : Une révolution en cours
À l’aube du XXIe siècle, l’intelligence artificielle (IA) transforme radicalement le secteur de la mobilité. Des voitures traditionnelles aux véhicules autonomes, l’IA ne se limite pas à être une avancée technologique. Elle représente une évolution. Mais elle n’est pas acceptée par tous.
Les voitures sans chauffeur ou trop faciles à conduire à l’aide d’un programme rebutent de nombreuses personnes, car cela redéfinit notre manière de nous déplacer.
Mais les applications de l’IA dans l’industrie automobile vont se développer. C’est inévitable. Et de leurs côtés, les défis que l’IA rencontre et les perspectives d’avenir qu’elle offre vont aussi s’élargir. Cependant, à un moment, je pense que le monde parviendra à associer l’IA dans le secteur de la mobilité sans léser les conducteurs humains.
Tout est une question d’organisation et de mise en place de conditions optimums dans lesquels l’usage de la technologie et du savoir-faire humain peuvent être combinés.
De plus, les implications éthiques de la prise de décision par l’IA dans des situations critiques doivent être prises en compte. Les dilemmes moraux soulignent la nécessité de cadres éthiques complets pour guider le développement et le déploiement des technologies d’IA dans la mobilité.
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