Et si le roi de la batterie électrique n’était pas celui celui qu’on croit ? Alors que Tesla domine les esprits, c’est Kia, le constructeur coréen, qui réalise le véritable coup du siècle en termes de batterie .
Sa nouvelle technologie de batterie surpasse l’Américain sur tous les tableaux : autonomie record, recharge éclair et durabilité exceptionnelle. Le championnat électrique vient de trouver son nouveau leader, et il vient de Corée. Accrochez-vous, la révolution est en marche !
L’anxiété de la batterie, un spectre du passé
Une étude suédoise révèle que les voitures électriques vieillissent bien mieux qu’anticipé, avec la Kia EV6 en tête de classe. Il fut un temps où les détracteurs des voitures électriques annonçaient leur mort certaine après quelques années d’usage, à l’image d’un smartphone vieillissant.
Cette angoisse populaire, souvent alimentée sur les réseaux sociaux, semble aujourd’hui bien exagérée. Une récente étude vient en effet pulvériser les idées reçues, révélant que la longévité des batteries Kia vs Tesla surpasse les espérances les plus optimistes des ingénieurs. Le verdict est sans appel : nos chers véhicules électriques sont bien plus résistants qu’on ne le craignait.
L’étude qui démocratise la sérénité
Le courtier suédois Kvdbil a passé au crible les données de 1 300 véhicules électriques et hybrides rechargeables d’occasion. L’objectif ? Mesurer leur état de santé, un indicateur clé qui évalue la capacité utile restante de la batterie.
Les résultats, presque déconcertants de simplicité, sont excellents : huit voitures sur dix dans cet échantillon conservent au moins 90% de leur capacité d’origine. Une statistique qui devrait rassurer tout acheteur potentiel et clouer le bec aux plus sceptiques.
Kia EV6, la reine de la résistance
Dans cette compétition de l’endurance, un modèle s’est démarqué pour remporter la couronne : la Kia EV6. L’étude consacre la marque Kia championne toute catégorie de la préservation de batterie vs Tesla. Fait remarquable, sa petite sœur, la Kia e-Niro, se classe juste derrière elle, confirmant l’expertise du constructeur coréen dans ce domaine. Après des années de route et des kilomètres au compteur, ces véhicules affichent une forme éclatante, tenant mieux la charge que leurs concurrents.

Les vrais coupables de la dégradation
Martin Reinholdsson, responsable des tests chez Kvdbil, avoue avoir été « un peu surpris » par ces excellents résultats. Mais l’analyse de son équipe est sans équivoque. La santé de la batterie ne dépend pas tant du fabricant que de l’usage qui en est fait.
L’âge, le climat, le style de conduite et, surtout, les habitudes de recharge sont les facteurs qui pèsent le plus lourd dans la balance. Le secret d’une longue vie ? Éviter les charges rapides à outrance, ne pas stationner son véhicule chargé à 100% et, dans la mesure du possible, le préserver des températures extrêmes.
Le mythe de l’obsolescence programmée s’effondre
Ces conclusions suédoises font écho à une étude britannique qui aboutissait au même constat : une perte moyenne de 10% de capacité après 90 000 km. Mieux encore, la dégradation est la plus forte dans les premières années, puis se stabilise.
On trouve ainsi de nombreux exemplaires ayant dépassé les 300 000 km avec encore 80% de leur capacité initiale. La peur de devoir jeter sa voiture à cause d’une batterie HS appartient bel et bien au passé.

Le dernier défi : une question de communication
Le véritable enjeu pour les constructeurs n’est donc plus technique, mais pédagogique. Comment convaincre le grand public qu’une voiture électrique peut avoir la longévité d’une légendaire Honda Accord de 1992 ? La leçon de cette étude est claire.
Les automobilistes ont besoin de voir ces données rassurantes. En communiquant mieux sur cette durabilité avérée, les marques pourraient enfin lever le dernier frein psychologique à l’achat et accélérer la révolution électrique.
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