Après le scandale des moteurs Puretech, Stellantis se trouve à nouveau dans la ligne de mire. Le groupe fait face à des accusations sévères disant que ses voitures électriques sont de mauvaise qualité. Selon un spécialiste des réparations, ces reproches mettent en lumière des défauts de conception graves. Mais que devons-nous réellement en penser ?
Quelles sont les accusations auxquelles Stellantis fait face ?
EV Clinic a publié plusieurs critiques acerbes à l’égard de Stellantis et elles vont bien au-delà d’une mauvaise qualité des voitures électriques. Selon cette entreprise, les véhicules du géant de l’automobile souffrent de graves problèmes de conception. Citons notamment un accès limité aux pièces et aux outils nécessaires pour effectuer des réparations.
L’exemple de la DS 3 e-Tense est particulièrement évocateur. La voiture électrique a été immobilisée après 23 000 km, déjà signe de mauvaise qualité. Aucune réparation n’a pu se faire dû à l’impossibilité de localiser la panne. Des coûts de réparation exorbitants aggraverait ce genre de situation. Un changement de moteur coûte effectivement 12 500 euros, sans garantie de prise en charge. En outre, EV Clinic dénonce la mauvaise qualité des pièces, ce qui complique davantage les réparations.
Des voitures électriques de mauvaise qualité selon EV Clinic
Les accusations continuent avec la déclaration que Stellantis manque de transparence. Le constructeur refuse de partager les outils nécessaires pour réparer les véhicules hors du réseau officiel. EV Clinic perçoit cette politique comme un obstacle au droit à la réparation, prévu par la législation européenne.
En plus de cette absence de collaboration, certains véhicules souffriraient de pannes récurrentes liées à des défauts de fabrication. Je citerais comme exemple l’incapacité de se recharger avec un câble de type 2 après une panne non identifiée. De tels problèmes soulèvent des questions sur la qualité globale des voitures électriques de Stellantis. D’autant plus que ces accusations dépassent les simples critiques techniques pour frôler l’attaque directe contre la fiabilité.
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