Les nouvelles générations jouent un rôle essentiel dans l’essor de la mobilité. Une étude récente de Nissan montre effectivement une adoption croissante de la voiture électrique par les jeunes citadins. Cette préférence s’explique par des motivations à la fois environnementales, technologiques et pratiques.
La voiture électrique séduit les jeunes conducteurs
The Economist Impact a effectué une étude pour Nissan. Elle porte sur 3 750 jeunes de 18 à 30 ans dans 15 grandes métropoles mondiales. Cette étude met en évidence une tendance forte. La proportion de jeunes possédant une auto électrique devrait passer de 23 % à 35 % d’ici dix ans. Cela démontre un changement profond dans la perception de la mobilité urbaine. Les nouvelles technologies et les enjeux climatiques redéfinissent les choix de transport.

Pour les jeunes, la voiture électrique est bien plus qu’une simple alternative aux motorisations thermiques. Ils voient dans ces véhicules électriques un outil d’innovation et d’engagement. Plus de 40 % des répondants se disent effectivement enthousiastes face aux nouvelles technologies liées à l’électrification. Cela concerne particulièrement les systèmes de recharge bidirectionnelle. Grâce à ces derniers, on peut utiliser la batterie du véhicule comme source d’énergie pour le domicile ou le réseau.
Des motivations différentes selon les régions
L’adoption de la voiture électrique varie selon les zones géographiques. Prenons d’abord les villes émergentes comme Mexico, Bangkok ou New Delhi. Là-bas, 44 % des jeunes prévoient de s’acheter une voiture électrique d’ici cinq ans. D’autre part, on compte seulement 31 % dans les métropoles des pays développés comme Paris ou Copenhague. La pollution atmosphérique, plus marquée dans ces régions, joue un rôle déterminant dans ce choix.

Les priorités varient également selon les continents. Les jeunes en Asie s’inquiètent par exemple davantage de la durabilité et du recyclage des batteries. Quant à ceux des pays développés, ils s’interrogent plutôt sur le coût d’acquisition. L’infrastructure de recharge, qu’on cite comme un obstacle à l’adoption massive des voitures électriques, semble en revanche moins inquiéter les jeunes urbains. Ils s’appuient plus sur une approche multimodale de la mobilité.
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