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Mobilité du futur : Comment Stellantis et Pony.ai vont concurrencer Waymo et Tesla ?

Stellantis et Pony ai

Le futur de la mobilité se dessine dans un face-à-face électrisant ! D’un côté, les géants Waymo et Tesla. De l’autre, l’alliance inattendue de Stellantis, l’empileur de marques, et de Pony.ai, la pépite de l’autonome.

Ce duo surprenant a-t-il la recette pour bousculer les maîtres du jeu ? Entre usines à grande échelle et intelligence artificielle roublarde, ils comptent bien réécrire les règles. Préparez-vous pour un rodéo technologique où l’enjeu est de prendre la pole… sans volant ! La course est lancée.

Stellantis et Pony.ai : le grand retour du taxi autonome en Europe

Stellantis renoue avec la conduite autonome ! Ce 17 octobre 2025, le constructeur multi-national a scellé un protocole d’accord avec Pony.ai, spécialiste sino-américain du secteur. L’objectif ? Développer ensemble des taxis robots destinés à sillonner les rues européennes. 

Après l’abandon récent de son programme STLA AutoDrive, le géant automobile fait un retour remarqué dans la course à l’autonomie, prouvant que cette technologie reste au cœur de ses ambitions.

Luxembourg, laboratoire grandeur nature

Le duché du Luxembourg devient le terrain d’expérimentation privilégié de ce duo surprenant. Plusieurs Peugeot e-Traveller équipées de la technologie Pony.ai s’apprêtent à rouler dans les rues du Grand-Duché. 

Un choix logique : Pony.ai y a implanté son siège européen et son centre de R&D. Depuis cet été, la société teste déjà ses systèmes sur des Hyundai dans la commune de Lenningen, faisant de ce petit pays le banc d’essai européen de la mobilité autonome.

La magie technique se cache dans les utilitaires

L’alliance se concentre d’abord sur les véhicules utilitaires légers, segment où Stellantis excelle grâce à sa stratégie Pro One. Le secret réside dans l’intégration du logiciel de Pony.ai à la plateforme AV-Ready de Stellantis, spécialement conçue pour le niveau 4 d’autonomie

Cette technologie sophistiquée permet au véhicule de fonctionner sans conducteur dans des zones délimitées, grâce à des systèmes redondants et des capteurs avancés. Après le Luxembourg, d’autres villes européennes accueilleront ces tests.

Le défi réglementaire européen

Si la technologie avance, le cadre légal reste un parcours du combattant. L’Europe présente un paysage réglementaire fragmenté : la France n’autorise que le niveau 3, tandis que les niveaux 4 et 5 naviguent encore dans un flou juridique. 

Les tests serviront donc à faire valoir la sécurité et la conformité de ces systèmes. Un enjeu crucial pour Stellantis, qui avait renoncé à son projet de niveau 3 en raison des coûts élevés et des doutes sur l’acceptation des clients.

La course européenne s’intensifie

L’annonce de Stellantis intervient dans un contexte très concurrentiel. Deux jours plus tôt, Waymo révélait son projet de taxis autonomes à Londres. Lyft planifie des tests avec Baidu en Allemagne et au Royaume-Uni, tandis que Uber mise sur Momenta

De son côté, Pony.ai capitalise sur son expérience chinoise où elle opère déjà 300 taxis robots. Le partenariat avec Stellantis marque sa première alliance avec un constructeur occidental, une étape clé dans la bataille globale pour la mobilité du futur.

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Au cœur de l'équipe TechNPlay, en tant que rédactrice en chef, je suis votre sentinelle dédiée à l'univers fascinant des montres connectées et des véhicules électriques. Etant donné que la technologie évolue à la vitesse de la lumière, ces petits bijoux technologiques suscitent mon admiration et ma curiosité. Chaque avancée...

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