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J’ai testé les Huawei FreeArc : arnaque ou bijou technologique ?

Un cycliste qui porte les écouteurs sans fil Huawei FreeArc

En tant que passionnée de son et de nouvelles technologies, j’ai eu l’occasion de tester les FreeArc. Ces écouteurs sans fil open-ear promettent un mix parfait entre liberté, confort et qualité audio, une alternative intéressante aux intra-auriculaires classiques.

Depuis quelque temps, les écouteurs à conception ouverte ont envahi le marché. Idéaux pour rester connectée à son environnement tout en profitant de sa musique, ils sont parfaits pour le sport, les trajets ou le travail. Ayant é un bon nombre de modèles, j’étais curieuse de voir ce que valait le Huawei FreeArc, le dernier-né de la marque chinoise. Alors, après plusieurs semaines à le trimbaler partout, voici ce que j’en pense.

Caractéristiques techniques

  • Dimensions et poids de chaque écouteur : 45,4 × 18,35 × 47,5 mm, 8,9 g
  • Dimensions et poids du boîtier de charge : 67,8 × 67,8 × 26,5 mm, 67 g
  • Haut-parleur : 17 mm × 12 mm par écouteur  
  • Capacité de la batterie : 55 mAh par écouteur / 510 mAh pour le boîtier
  • Autonomie : 7 h (28 h avec le boîtier) sous musiques et 5 h (20 h avec le boîtier) sous appels
  • Durée de recharge : Environ 40 minutes pour les écouteurs et 60 minutes pour le boîtier 
  • Connectivité : Bluetooth 5.2
  • Technologie audio : Réduction de bruit pour les appels, Profils sonores personnalisables
  • Formats : SBC et AAC  
  • Certification : IP57 pour les écouteurs (boîtier de charge non étanche)
  • Contenu de la boîte : 1 paire d’écouteurs, 1 boîtier de charge, un guide de démarrage rapide, une carte de garantie 

Un design audacieux, mais pas pour toutes les oreilles

Focus sur le design des FreeArc

Le modèle FreeArc mise sur une structure originale appelée « C-Bridge ». Une arche en alliage métallique souple, recouverte de silicone liquide, qui vient se poser sur l’oreille. Huawei affirme avoir analysé des milliers de morphologies pour proposer un confort optimal. Dans mon cas, le contact avec le tragus était un peu dérangeant, surtout lorsque j’utilisais les commandes tactiles.

Malgré cette petite gêne, les écouteurs FreeArc tiennent bien en place, même lors d’une course ou d’une balade à vélo. De plus, leur poids fait vite oublier leur présence, et leur certification IP57 me permet de les porter sous la pluie sans stress. Pour quelqu’un qui transpire beaucoup en faisant du sport, c’est un vrai plus.

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Un son bien plus riche que la moyenne

La qualité audio est généralement le point faible des écouteurs à conception ouverte. Cependant, ici, Huawei a fait du bon boulot. Les voix sont naturelles, les médiums et aigus précis. Face aux Shokz OpenFit Air, les FreeArc fournissent un rendu plus équilibré et moins nasillard. Certes, le manque de basses reste inévitable, mais l’égaliseur intégré dans l’application Huawei AI Life permet d’affiner le son avec quatre préréglages et un EQ 10 bandes.

Petit bémol, la fuite sonore. Huawei tente de la limiter avec une technologie de réduction des ondes. Toutefois, à volume élevé, il suffit d’être à un mètre de moi pour entendre ce que j’écoute. À faible volume, en revanche, aucun souci. Néanmoins, dans l’ensemble, le son est surprenant pour des écouteurs open-ear.

Volume puissant, mais isolation inexistante

Focus sur le boîtier les écouteurs Huawei FreeArc

Un bon point : le modèle Huawei FreeArc monte haut en volume. Par défaut, il plafonne à 90 dB, mais une option permet de grimper jusqu’à presque 100 dB. C’est pratique dans les lieux bruyants comme les transports ou les rues animées.

Cependant, sans isolation passive, ces écouteurs sans fil Huawei ne conviennent pas à ceux qui cherchent à se couper du bruit ambiant. Ici, tout repose sur l’utilisation que vous en faites : si vous voulez de l’immersion, mieux vaut opter pour un modèle intra-auriculaire avec ANC.

Des commandes tactiles bien pensées

Les Huawei FreeArc dans leur boîtier de charge

Les commandes tactiles des écouteurs Huawei FreeArc sont intuitives et complètes. Un glissement ajuste le volume, un double tap met en pause ou prend un appel, un triple tap passe à la piste suivante. Pour rejeter un appel, vous devez appuyer longuement sur les contrôles. Ces dernières sont également personnalisables via l’application AI Life.

Elles sont donc bien gérées. De plus, l’absence de simple tap évite les activations accidentelles. Dommage qu’il manque certaines possibilités, notamment pour l’assistant vocal ou la navigation entre les morceaux.

Qualité d’appel et connectivité au rendez-vous

Le boîtier des écouteurs Huawei FreeArc

Les écouteurs Huawei FreeArc utilisent une combinaison de deux micros, d’un algorithme de réduction de bruit et d’une conception censée limiter l’impact du vent. En appel, la voix est claire en environnement calme, mais en milieu bruyant, la réduction de bruit atteint ses limites. Rien de catastrophique, mais moins efficace que les FreeBuds Pro.

Côté connectivité, le Bluetooth 5.2 est fiable et le multipoint fonctionne bien. Je peux passer sans accroc de mon smartphone à mon ordinateur. Petit regret, pas de codec Hi-Res, mais sur des écouteurs open-ear, ce n’est pas un critère essentiel.

Une autonomie qui fait plaisir

La boîte contenant les écouteurs Huawei FreeArc dans leur boîtier

C’est un autre point fort des Huawei FreeArc. Avec presque 7 heures d’écoute en continu et un boîtier qui fournit trois recharges complètes, ces écouteurs font mieux que les Shokz OpenFit Air.

D’ailleurs, une charge rapide de 10 minutes permet de récupérer 3 heures d’écoute. C’est pratique pour les têtes en l’air comme moi qui oublient fréquemment de recharger leurs écouteurs avant de partir. Seul hic, le boîtier est assez imposant et ne propose pas de recharge sans fil. Vu son gabarit, j’aurais aimé cette option.

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Hello, chers passionnés de TechNPlay ! Je suis Ny Koloina, votre guide dévouée dans l'immense galaxie de la technologie. Dès mes premiers pas dans cet univers, j'ai été ensorcelée par les promesses et les merveilles de la tech, une passion qui s'est rapidement transformée en vocation. En effet, comment résister...

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