Le plan européen anti-thermique prévoit la fin des ventes de voitures thermiques neuves d’ici 2035. Cette mesure ambitieuse, avec un énorme investissement de 105 milliards d’euros, vise à réduire les émissions de CO₂. Elle encourage également la transition vers des véhicules plus écologiques, à l’instar des voitures électriques.
Objectifs et mesures clés du plan européen anti-thermique
En juin 2022, les ministres de l’Environnement des Vingt-Sept ont convenu d’une réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Ils ont également fixé l’objectif de la neutralité carbone en 2050. Une mesure phare de cet accord est l’interdiction de la vente de voitures particulières et de camionnettes neuves à moteur thermique à compter de 2035. La France a cependant contesté cette interdiction.

Ce plan européen anti-thermique bénéficie en outre d’un financement de 105 milliards d’euros et il s’inscrit dans le cadre du Pacte vert pour l’Europe. Cette stratégie globale vise à faire de l’Europe le premier continent neutre en carbone. Pour soutenir cette transition, l’UE a ainsi beaucoup investi dans la construction des infrastructures de recharge. Elle a aussi encouragé la promotion des véhicules électriques (VE).
Réactions et défis de ce projet pour l’industrie automobile
L’annonce du plan européen anti-thermique a suscité des réactions contrastées au sein de l’industrie automobile. Certaines enseignes se sont retrouvées confrontées à une baisse des ventes de véhicules électriques. Elles doivent également faire face à une concurrence accrue des fabricants chinois. Ainsi, elles ont exprimé des inquiétudes quant à leur capacité à s’adapter à ces nouvelles normes dans les délais impartis.
En septembre 2024, des fabricants européens ont demandé à l’UE de différer le durcissement des normes CO₂ prévu pour 2025. Ils ont invoqué des défis financiers et opérationnels. Pour surmonter les obstacles du plan européen anti-thermique, ils ont donc proposé plusieurs solutions. Citons comme exemple la réduction de la production de véhicules thermiques, ou encore l’achat de crédits carbone. Ils ont aussi proposé l’augmentation des subventions pour les VE.
Malgré ces craintes, l’UE maintient sa position ferme sur la transition écologique. Elle estime que ces mesures sont vitales pour atteindre les objectifs fixés. Elles sont également importantes pour assurer la compétitivité future de l’industrie automobile européenne.
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