La fin du film Nosferatu (2024) offre une réinterprétation saisissante du destin du vampire Count Orlok. Robert Eggers, le réalisateur, a revisité le mythe du vampire tout en restant fidèle à l’esprit de l’œuvre originale de Murnau. Cette nouvelle conclusion offre une profondeur inédite au personnage d’Orlok et à l’histoire d’Ellen.
La fin de Nosferatu, un hommage à la mythologie des vampires
Vers la fin du long-métrage, Orlok trouve la mort au lever du soleil. En revanche, Eggers propose ici que c’est la pureté de l’aube qui détruit le monstre. Ce dénouement diffère ainsi de la croyance populaire qui affirme qu’un vampire succombe à la lumière du jour. Le réalisateur explique que cela s’inspire de la véritable mythologie des vampires. La créature doit être dans son cercueil avant le chant du coq, signe que le jour se lève. L’arrivée de la lumière symbolise donc la purification, plus que la simple exposition au soleil.
Ce choix renforcé par le personnage d’Ellen montre une nouvelle interprétation du mythe dans la fin du film d’horreur Nosferatu. Ellen, avec sa pureté et son amour sincère pour Thomas, incarne une forme de résistance spirituelle contre le mal. Cela permet de briser la malédiction d’Orlok. Son sacrifice et sa fin, passés au soleil, marquent sa victoire morale et l’accomplissement d’une délivrance.
Une réécriture profonde du mythe vampirique
Eggers va au-delà du simple remake en intégrant des éléments d’autres grands récits vampiriques. Il s’inspire notamment de Dracula de Stoker et de Carmilla de Le Fanu, ce qui enrichit la fin de Nosferatu. Le design d’Orlok, par exemple, évoque davantage Dracula que l’Orlok de 1922. En même temps, il conserve une aura effrayante et mystérieuse. Cette réécriture du mythe élargit le rôle d’Ellen, qui devient bien plus qu’une victime. Elle incarne la lumière et la force contre l’obscurité.
En fin de compte, Eggers propose une conclusion qui est avant tout une lutte contre un monstre, mais pas que ! C’est aussi une victoire sur l’obscurité symbolique, avec la lumière comme vecteur de pureté et de libération. La fin de Nosferatu dépasse ainsi le simple cadre du film d’horreur pour aborder des thèmes plus profonds de rédemption et de résilience.
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