Tony Vinciquerra, PDG sortant de Sony Pictures, n’a pas mâché ses mots concernant l’échec commercial de Madame Web. Dans une interview au Los Angeles Times, il attribue la débâcle non pas à des choix internes, mais à une critique impitoyable de la presse.
Au passage, je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre fidélité tout au long de cette année. Je vous souhaite une merveilleuse année 2025 et vous invite à rester connectés pour suivre nos actualités et ne rien manquer des nouveautés à venir.
Une « crucifixion » médiatique comme principal facteur d’échec
Selon Vinciquerra, la presse aurait sciemment « crucifié » Madame Web, ce qui a influencé négativement sa réception. « Ce n’était pas un mauvais film », affirme-t-il, tout en insistant sur le fait qu’il a bien fonctionné sur Netflix malgré son flop en salles.
Cependant, les critiques n’ont pas manqué de relever les nombreux défauts du film. Entre un doublage maladroit et des incohérences scénaristiques flagrantes, notamment un méchant toujours pieds nus sans explication, Madame Web n’a pas convaincu. Ces lacunes ont suscité des moqueries en ligne et amplifié l’impact des critiques négatives.
Une stratégie Spider-Man sous pression
La controverse ne s’arrête pas à Madame Web. D’autres spin-offs de l’univers Spider-Man, comme Kraven the Hunter, ont également échoué à séduire. Vinciquerra qualifie ce dernier de « pire lancement » en sept ans, sans proposer d’analyse approfondie des raisons de cet échec.
Malgré cela, certains fans trouvent une certaine fascination dans ces productions imparfaites. Par exemple, Drew Gillis, rédactrice en chef, a décrit Madame Web comme un mélange unique de maladresses qui en font une expérience divertissante, bien que loin des standards habituels de qualité.
Repenser la stratégie Spider-Man
Interrogé sur l’avenir des spin-offs de Spider-Man, Vinciquerra admet la nécessité de réévaluer la stratégie. « Si nous en sortons un autre, il sera détruit, peu importe sa qualité », déclare-t-il en pointant un scepticisme généralisé envers ces productions.
Cependant, cette autocritique reste limitée. Vinciquerra continue à blâmer l’environnement médiatique plutôt que les décisions créatives du studio. Une approche plus introspective pourrait aider Sony à redresser la barre pour ses futurs projets.
Alors que Vinciquerra quittera son poste en janvier, la question demeure : Sony peut-il redonner de l’élan à ses spin-offs ? Avec des films comme Morbius et Madame Web qui peinent à convaincre, le studio doit non seulement revoir sa stratégie, mais aussi regagner la confiance des critiques et des spectateurs.
Sony devra faire preuve d’innovation et d’autocritique pour transformer cette série d’échecs en opportunités. Le défi est de taille, mais une approche audacieuse pourrait relancer l’intérêt pour cet univers en perte de vitesse.
- Partager l'article :