Alors que le Sommet sur l’IA se déroulant à Paris s’est terminé ce mardi 11 février 2025, voici ce qu’à donner les discussions à ce sujet.
5 grands points sont ressortis de cette rencontre. Je vous les résume.
Les participants présents
Parmi les grands noms à l’origine des IA les plus célèbres du moment, il s’avère que Sam Altman PDG d’OpenAI était présent à ce sommet se déroulant à Paris ainsi que Dario Amodei d’Anthropic et Demis Hassabis de Google DeepMind.
Puis, parmi les invités d’honneur, la présence de J. D. Vance, le vice-président des États-Unis a été remarqué. Il a d’ailleurs fait un discours exhortant les pays de l’UE de ne pas accentuer les barrières en matière de régulation de l’IA, car cette technologie est en plein essor.
Le président français, en faveur de l’IA
Par la suite, ce n’est pas surprenant que le président Emmanuel Macron soit en faveur du développement de l’IA en Europe. Après tout, la France et l’Inde ont conjointement organisé ce sommet à Paris. Mais on a retenu qu’il était particulièrement enthousiaste en défendant Mistral, une start-up française d’IA.
Mais surtout, il n’a pas manqué de mentionner l’attente de l’investissement de 112,5 milliards de dollars soit 109 milliards d’euros que des investisseurs étrangers comptent injecter dans le développement de l’IA. Même si, l’Europe est un endroit difficile pour faire des affaires par rapport à d’autres grands marchés, comme l’Inde, où la réglementation est relativement laxiste.
Les décideurs n’ont pas considéré les pessimistes concernant l’essor de cette technologie
Il a été rappelé que ce sommet 2025 sur l’IA à Paris est en réalité le troisième d’une série de sommets mondiaux. En 2023, la Grande-Bretagne a accueilli le premier, et l’année dernière, la Corée du Sud. Ils se concentraient beaucoup plus sur les risques et les dangers potentiels des systèmes avancés d’IA, y compris l’extinction humaine.
Cette fois, les alarmistes sur le sujet ont été mis de côté. C’est au profit d’une vision plus ensoleillée et optimiste du potentiel de la technologie. En effet, il est vrai que l’IA peut accélérer les progrès dans des domaines comme la médecine ou la science climatique.
Par contre, les risques de prise de contrôle par l’IA ont été relégués. Il est dit qu’ils seront de nouveau remis sur la table des discussions lors d’événements parallèles non officiels.
DeepSeek a donné de l’énergie aux laissés-pour-compte
Pour suivre, il est vrai que les Etats-Unis avaient le monopôle de l’IA. Mais l’Europe s’est basée sur l’exemple de DeepSeek afin de prouver qu’il est possible aussi d’entrer dans la course. En effet, cette IA construite pour une fraction du coût des principaux modèles américains. Et elle a redonné espoir aux petites entreprises d’I.A. d’Europe.
DeepSeek a prouvé qu’il ne fallait peut-être que quelques dizaines de millions de dollars plutôt que des centaines de milliards de dollars pour pouvoir créer des modèles d’IA qui fonctionnent.

Les décideurs du monde, dépassés par la vitesse d’évolution de l’IA
Quoi qu’il en soit, Kevin Roose a très bien résumé l’ensemble des discussions tout en y apportant une touche d’humour. Les décideurs politiques sont comme des cavaliers « à cheval essayant d’installer des ceintures de sécurité sur une Lamborghini qui passe. »
Les progrès en termes d’IA avancent très vite. Alors que les discussions en matière de réglementation de cette technologie prennent du temps. D’ailleurs ls règles établies seront probablement obsolètes peu après leur rédaction. Il y a donc eu plus de questions restées en suspens que de réponses sur la véritable manière de gérer l’essor de l’IA lors de ce sommet.
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