La Nintendo Switch 2, fraîchement lancée, fait déjà parler d’elle. Et c’est pour des raisons inattendues. Moins de deux semaines après sa sortie, des joueurs rapportent avoir été frappés par des interdictions de la part de la franchise.
Selon des utilisateurs, Nintendo a commencé à interdire les consoles Switch 2 qui utilisent la cartouche flash MIG Switch ou MIG Flash. Cette interdiction désactive l’accès en ligne des joueurs concernés.
La cartouche MIG Flash : c’est quoi ?
La MIG Flash est une cartouche reprogrammable. Elle permet aux utilisateurs d’insérer une carte microSD pour imiter une carte Nintendo Switch. Cela donne la possibilité de stocker des ROM de jeux ou des sauvegardes. Par conséquent, les joueurs peuvent transporter plusieurs jeux sur une seule carte.
Certes après le lancement de la Nintendo Switch 2, l’équipe de MIG a annoncé qu’elle avait réussi à faire fonctionner la MIG Flash avec la nouvelle console.
Cependant, cette annonce a été rapidement suivie de la suppression de leur post et de plusieurs vidéos montrant sa compatibilité. Cette option est en fait désavantageuse, d’un point de vue marketing, bien que la cartouche soit toujours disponible à l’achat.
Bannir des utilisateurs : une réaction exagérée de Nintendo ?
Par contre, de nombreux utilisateurs ayant employé la MIG Flash sur la Nintendo Switch 2 ont été bannis. Ils affirment avoir utilisé des « dumps parfaitement légaux » de leurs propres jeux sur la MIG Flash.
Cependant, Nintendo est connu pour ses politiques anti-piratage strictes et sa volonté de protéger ses droits d’auteur. La raison pour laquelle la MIG Flash a pu contourner la Switch 2 n’est pas encore claire. Mais il semble que Nintendo ait mis en place des mesures intrinsèques pour intercepter les utilisateurs de ces cartouches.
Les joueurs sont surveillés par Nintendo et c’est déplaisant
Ensuite, il est possible que Nintendo utilise des identifiants de cartouche uniques pour détecter les utilisateurs qui jouent à des jeux piratés en ligne. Des personnes procédant ainsi pourraient donc être signalées comme pirates d’où le gros “banned” qui les attend.
Les mises à jour du logiciel MIG Flash pour le faire fonctionner avec la Switch 2 pourraient également être à l’origine de ces exclusions. Bien que le MIG original ait fonctionné avec la première Switch, il est probable que les utilisateurs de la nouvelle console soient plus facilement repérés.
Un accord utilisateur renforcé
Avant le lancement de la Switch 2, la société avait déjà mis à jour son Accord de Compte Nintendo. Ils ont précisé être sévères concernant l’utilisation non autorisée de jeux piratés.
D’ailleurs, cet accord stipule que si les utilisateurs ne respectent pas les restrictions, Nintendo peut prendre des mesures lourdes. Il s’agit de rendre les services du compte et/ou l’appareil inutilisables de façon permanente.
Cette mesure est stricte. Ce qui prouve qu’ils veulent réellement renforcer leur position contre les pratiques illégales.

Que faire en cas de bannissement ?
Pour les utilisateurs de la cartouche MIG Flash, la situation est délicate. À part contacter Nintendo pour tenter de résoudre le problème, il semble qu’il n’y ait pas beaucoup d’options.
Les joueurs pourraient être contraints de se procurer une nouvelle console ou d’attendre plusieurs années pour une éventuelle mise à jour de la situation. La communauté des joueurs se retrouve donc dans une position précaire. L’utilisation d’outils pratiques comme la MIG Flash pourrait entraîner des conséquences sévères.
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