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FUBAR sur Netflix : la saison 2 qui part vraiment en vrille

FUBAR sur Netflix : la saison 2 qui part vraiment en vrille

La saison 2 de FUBAR sur Netflix promettait une intrigue musclée entre famille, secrets et fusillades. Mais très vite, les gags épuisent l’intensité narrative, au point d’édulcorer les enjeux.

FUBAR saison 2 tente de jouer sur la corde nostalgique en multipliant les clins d’œil aux anciens rôles d’Arnold Schwarzenegger. Dès le premier épisode, la célèbre phrase « Je reviendrai » est recyclée, suivie de nombreuses références à True Lies, Total Recall ou Conan le Barbare.

Le retour de Tom Arnold dans un rôle secondaire confirme cette obsession. Pourtant, ces rappels constants ne servent pas l’histoire : ils perturbent la construction émotionnelle de Luke Brunner et brisent le rythme.

Luke, interprété par un Schwarzenegger plus sobre qu’à l’accoutumée, offre des moments sincères. Sa relation avec sa fille Emma, agent elle aussi, méritait une évolution plus centrée sur les dilemmes familiaux. L’arrivée de Greta, une ancienne amante, ajoute un vrai potentiel dramatique. Pourtant, chaque tension se voit systématiquement allégée par une réplique issue de la filmographie d’Arnold. Même la scène finale, censée émouvoir, glisse une blague inutile sur Hercule à New York.

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Netflix n’assume pas la maturité du personnage

Sur une plateforme comme Netflix, où la concurrence est féroce, chaque série doit affirmer son identité. FUBAR saison 2 aurait pu évoluer en une fiction d’action plus humaine, davantage portée sur l’introspection. Luke Brunner incarne un espion usé, tenté par la rédemption. Mais au lieu de laisser l’acteur défendre ce personnage inédit, la série se réfugie dans le comique autoréférentiel. Le potentiel dramatique s’efface au profit d’un pastiche permanent.

FUBAR reproduit les travers des dernières apparitions d’Arnold Schwarzenegger au cinéma. Comme dans les Expendables, le scénario semble écrit autour de son passé plutôt que de son présent. Chaque scène cherche l’approbation du fan, au détriment de la surprise.

Pourtant, des films comme Sabotage avaient montré qu’il pouvait briser cette image, en incarnant des rôles sombres, complexes et crédibles. Sur Netflix, la saison 2 de FUBAR aurait dû s’en inspirer.

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Une saison 3 sous conditions

Le final de la saison 2 laisse entrevoir une suite, entre retraite programmée et remariage possible avec Tally. Mais si FUBAR revient, il faudra impérativement freiner les allusions répétées aux classiques de Schwarzenegger.

Laisser Luke devenir un personnage autonome, libéré des gags, permettrait enfin à la série de se renouveler. Trois références bien choisies valent mieux que dix clins d’œil forcés. Netflix tient une franchise viable, à condition de regarder vers l’avenir.

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En tant que rédacteur chez Publithings, un groupe spécialisé dans l'innovation, je suis passionné par les nouvelles technologies, en particulier dans le domaine de l'informatique et des technologies de l'information (IT). J'écris des articles d'actualité pour TechNPlay, ainsi que pour lebigdata.fr, realite-virtuelle.com, et intelligence-artificielle.com. Avec une plume experte et une...

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