Guillermo del Toro réinvente le mythe de Frankenstein diffusé sur Netflix dans une adaptation résolument humaine. Exit les cris et les frissons faciles : le maître du fantastique privilégie un drame familial poignant sur la relation père-fils entre le docteur et sa créature.
Avec Oscar Isaac et Jacob Elordi en duo électrique, cette relecture explore la transmission et la compassion. Préparez-vous à un chef-d’œuvre émotionnel qui transcende le genre horrifique !
Del Toro réveille le monstre : Frankenstein comme on ne l’a jamais vu
Guillermo del Toro relève un défi titanesque : adapter pour la énième fois le chef-d’œuvre de Mary Shelley, mais avec sa patte unique. Son « Frankenstein », l’un des films les plus attendus de 2025, a déjà conquis la Mostra de Venise avant d’enchainer Toronto et Busan.
Avec un casting de rêve – Oscar Isaac en Victor Frankenstein et Jacob Elordi dans le rôle du Monstre, entourés de Mia Goth et Christoph Waltz – cette création promet de marquer les esprits. Sortie limitée en salles le 17 octobre 2025 avant son arrivée sur Netflix le 7 novembre, une programmation idéale pour Halloween !
Horreur gothique ou drame familial ?
Les bandes-annonces mettent en avant les décors somptueux et l’atmosphère glaciale de cette relecture, tout en soulignant sa dualité. Car del Toro assume : « Nominalement, c’est un film d’horreur, mais c’est bien plus que cela ».
Le réalisateur explique avoir voulu créer « un drame familial » explorant « la notion très catholique des pères et des fils, et la douleur que nous transmettons d’une génération à l’autre ». Une approche qui pourrait renouveler profondément ce mythe cinématographique.
L’alchimie entre le créateur et sa créature
Le cœur battant du film réside dans la relation complexe entre Victor Frankenstein et son Monstre. Le dernier trailer donne la parole à la créature, dévoilant sa réaction face au rejet de son créateur.
Selon la critique de ScreenRant, l’alchimie entre Oscar Isaac et Jacob Elordi porte magistralement cette thématique centrale. Le marketing mise autant sur les codes horrifiques classiques que sur cette relation père-fils toxique, créant un suspense des plus intrigants.

Une innovation nécessaire
Del Toro affirme avoir « innové magnifiquement » cette histoire vieille de 200 ans. Et c’est probablement ce qui justifie une nouvelle adaptation. Alors que les versions précédentes s’ancraient surtout dans l’horreur, le réalisateur mexicain explore des thèmes universels. C’est par exemple le cas de la transmission et la responsabilité parentale.
Les premières réactions critiques sont partagées sur la réussite de cette ambition, mais une chose est sûre : cette interprétation personnelle portera incontestablement la signature du maître du fantastique.

Quel héritage pour ce Frankenstein ?
Entre scènes grandioses, émotions brutes et questionnements métaphysiques, del Toro brasse large. Si les festivals ont accueilli le film positivement, c’est désormais au public d’écrire son verdict.
Cette œuvre osera-t-elle ce dont tant d’adaptations ont rêvé : mêler frissons et larmes, horreur et compassion ? Réponse en novembre, quand le monstre prendra vie sur Netflix pour peut-être devenir un classique instantané.
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