Pensez-vous que l’IA puisse être employée par les terroristes ? C’est parfaitement possible. Et l’ancien PDG de Google, Eric Schmidt lance justement le débat sur la question.
Les terroristes sont des adversaires et des États voyous qui peuvent nuire au public. De ce fait, il est bon de considérer le fait que l’IA devienne une arme entre leurs mains.
L’IA en tant qu’arme pour terroriste, une discussion abordée à Paris
M. Schmidt a fait des commentaires sur les risques que représente l’utilisation de l’IA dans le domaine du terrorisme lors d’un sommet à Paris avec des représentants de différents pays. Toutefois, lors de ces pourparlers, les États-Unis et le Royaume-Uni ont refusé de signer un engagement en faveur d’une intelligence artificielle plus « inclusive ».
En effet, ce sont les entreprises privées qui façonnent en grande partie l’essor de l’IA. De ce fait, les contrôler ou leur imposer des réglementations en la matière est plutôt complexe. D’autant plus que maintenant, les ordres de Donald Trump ont fait sauter les garde-fous posés lorsque Biden était au pouvoir.
Débrancher l’IA pour contrer le terrorisme
Ces dernières années, l’imprévisibilité de l’IA est également devenue un problème. Si bien qu’Éric Schmidt a déjà évoqué la possibilité de « débrancher » les systèmes d’IA s’ils évoluent de manière incontrôlée. Sauf que maintenant, cela risque d’être compliqué, car Google permet même à l’IA d’avoir accès au contrôle des armes.
Si elle est utilisée dans un but malveillant, l’IA devient donc un arsenal accessible aux terroristes. C’est ce que Schmidt a énoncé à l’émission Radio 4 Today de la BBC en mentionnant le scénario d’Oussama ben Laden. Vu que l’intelligence artificielle a accès à un énorme panel de données, elle peut parfaitement détourner un aspect de la vie de quelqu’un et le retourner contre lui.
Un débat plutôt stérile en termes de sécurité
Lors du sommet de l’IA à Paris, les dangers concernant l’usage de cette technologie ont été mentionnés. Mais il s’avère qu’ils ont été minimisés au profit de son essor. Le vice-président J.D. Vance a même prononcé un discours en faveur de l’IA et en défaveur des réglementations liées à son maniement.
Sinon, M. Schmidt a adopté une approche intermédiaire en ce qui concerne la réglementation de l’IA. Il a déclaré qu’il pensait qu’une certaine mesure devrait être mise en place. En effet, avant de quitter ses fonctions, l’ancien président Joe Biden a pris des mesures pour limiter l’accès des pays aux microprocesseurs avancés d’entreprises américaines telles que Nvidia.
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