L’animation peut sublimer un manga, mais parfois, elle le dessert complètement. Entre des choix artistiques douteux, une animation médiocre ou des coupes scénaristiques maladroites, certaines œuvres brillent bien plus en version papier. Voici 10 mangas incontournables qui surpassent largement leur adaptation en anime.
Kingdom, une animation ratée qui gâche une fresque épique
Le manga Kingdom est une œuvre magistrale qui retrace l’unification de la Chine à travers des batailles titanesques. Yasuhisa Hara y livre des combats d’une ampleur inégalée, soutenus par un dessin aussi dynamique que détaillé. Malheureusement, l’adaptation animée de ce manga est tristement célèbre pour sa CGI ratée. Cette dernière enlève tout l’impact visuel des affrontements.
Seven Deadly Sins, une descente aux enfers en animation
L’univers de Seven Deadly Sins mélange fantastique héroïque et batailles spectaculaires. Les dessins expressifs de Nakaba Suzuki ne font que les sublimer. Si l’anime démarrait plutôt bien, la dernière saison a été un véritable carnage, avec une animation bâclée et des combats dénaturés. Les fans se sont détournés de l’anime et ont préféré l’intensité et la fluidité de la version en papier.
Hokuto no Ken, un des mangas qui surpassent l’adaptation anime
Le légendaire Hokuto no Ken est un pilier du manga d’action. On y retrouve des combats brutaux ainsi qu’une ambiance post-apocalyptique inoubliable. L’anime, bien que culte, souffre d’un rythme lent et d’un énorme manque de détails. En tout cas, c’est le cas si on compare aux planches ultra-détaillées de Buronson et Tetsuo Hara. Le manga, plus fidèle à la brutalité de l’univers que l’adaptation anime, offre une expérience plus viscérale.
Berserk , une autre œuvre légendaire massacrée en anime
Les fans considèrent Berserk comme l’un des meilleurs mangas de tous les temps. Il impressionne par son univers sombre et son dessin d’une précision chirurgicale. Malheureusement, ses adaptations en anime, notamment celles de 2016-2017 en CGI, sont une insulte au manga de Kentaro Miura. L’œuvre originale, avec ses scènes d’action grandioses et sa profondeur narrative, est incontournable.
Vinland Saga, une profondeur historique bien mieux racontée sur papier
Makoto Yukimura a conçu Vinland Saga comme une fresque immersive. Elle combine action et réflexion sur la guerre et la vengeance. Quant à l’anime, bien que soigné, il ne parvient pas à retranscrire toute la richesse des émotions et la complexité des personnages. Le manga, avec ses dessins fins et ses dialogues plus développés, est bien plus percutant.
Slam Dunk, une meilleure fin en manga qu’en adaptation anime
L’anime Slam Dunk a marqué les fans de basket avec son humour et ses matchs haletants. Cela dit, il s’arrête avant la fin du manga. Takehiko Inoue livre une conclusion mémorable en version papier. Elle comporte un dernier match d’anthologie et une intensité émotionnelle bien supérieure. Le manga reste ainsi la meilleure façon d’apprécier l’évolution de Hanamichi Sakuragi.
One Punch Man, une qualité en chute libre après la saison 1
La saison 1 de l’adaptation anime du manga One Punch Man était une claque visuelle. Après tout, elle bénéficiait de l’animation exceptionnelle du studio Madhouse. Mais la saison 2, dont s’est chargé J.C. Staff, a vu la qualité chuter. Les combats sont devenus moins dynamiques et la mise en scène fade. Le manga, qu’illustre Yusuke Murata, reste ainsi le meilleur choix pour apprécier l’action et l’humour. On verra néanmoins si la saison 3 saura se rattraper.
Junji Ito, l’horreur dénaturée en animation
Les ouvrages de Junji Ito sont des chefs-d’œuvre de l’horreur psychologique, avec un dessin détaillé et dérangeant. Malheureusement, les adaptations en anime échouent à retranscrire cette atmosphère oppressante dans les mangas. Effectivement, l’animation manque de finesse et de subtilité. Pour ressentir toute l’angoisse et l’étrangeté de son univers, mieux vaut se plonger dans ses œuvres originales.
Kengan Ashura, un véritable massacre en CGI
Les combats de Kengan Ashura sont parmi les plus violents et techniques du manga de baston. En version papier, les coups sont détaillés et percutants, ce qui offre une intensité viscérale à chaque affrontement. L’anime, en revanche, souffre d’une CGI rigide et peu naturelle. Elle diminue énormément l’impact des combats et la puissance des personnages.
Blue Lock, une adaptation anime qui pâlit face au manga
Le célèbre Blue Lock révolutionne le manga de sport avec une approche ultra-compétitive et une intensité extrême. On peut dire que la réalisation de l’anime est potable, mais elle manque parfois d’impact dans la mise en scène et les émotions des personnages. Le manga, avec ses visages expressifs et ses effets de style marqués, fait ressentir toute la pression et la rage de vaincre.
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