En partenariat avec la firme américaine Whill, la compagnie aérienne British Airways teste des fauteuils roulants autonomes à l’aéroport JFK de New York.
La compagnie souhaite savoir comment utiliser ces fauteuils pour aider les personnes à mobilité réduite parmi ses passagers. Le sixième aéroport le plus fréquenté des États-Unis est donc le lieu idéal.
Les fauteuils roulants autonomes de British Airways
S’il ne s’agit pas des premiers fauteuils roulants connectés, les modèles autonomes de la British Airways proposent des fonctions intelligentes poussées. Entre autres, ils peuvent éviter les obstacles et les autres usagers de l’aéroport grâce à un système anticollision.
De plus, ils permettent de visiter tout l’aéroport sans l’aide d’un employé du site. Il suffit au voyageur de sélectionner l’endroit où il veut aller sur l’écran fixé à l’engin. Une fois qu’ils ont déposé un passager à son terminal de départ, les fauteuils reviennent automatiquement à leur station pour en attendre un autre.
Basé sur un modèle de Whill
Pour cette expérience, British Airways a collaboré avec l’américain Whill, société spécialisée dans les véhicules personnels électriques. Au CES 2018, celle-ci avait présenté ses fauteuils roulants Model Ci sur lesquels semble se baser les modèles autonomes de British Airways.
À l’époque, le Model Ci pouvait rouler à une vitesse de 8 km/h. De plus, il coûtait 4 000 $ (3 595 €). Ces chiffres nous donnent une indication sur les performances à attendre du nouveau produit. Mais aussi de l’investissement consenti par la compagnie aérienne pour ce test.
Néanmoins, ne comptez pas de sitôt apercevoir l’appareil dans un aéroport français. En effet, British Airways envisage d’effectuer d’autres tests à l’aéroport anglais d’Heathrow avant de déployer ses fauteuils roulants autonomes ailleurs. Pour l’entreprise, cette expérience rentre dans le cadre d’un plan d’investissement quinquennal de 6,5 milliards £ (7,46 milliards €) pour améliorer l’expérience utilisateur.
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