C’est actuellement tendance de transformer sa photo de profil en image Ghibli via ChatGPT comme Sam Altman l’a fait. Mais des problèmes de protection de la vie privée se posent.
En effet, les utilisateurs risquent de partager par inadvertance des données personnelles. Mais en quoi est-ce un danger ? On vous explique.
Le générateur d’images d’IA de style Ghibli d’OpenAI vous rend populaire, mais à quel prix ?
Depuis qu’OpenAI a lancé le générateur d’images d’IA de style Ghibli de ChatGPT, son succès est sans précédent. De nombreuses personnes adorent et ne se privent pas de l’employer sur les réseaux sociaux.
Mais l’usage de ce nouvel outil basé sur l’IA n’enchante pas tout le monde. Et il s’avère même que des militants pour la vie privée numérique tirent la sonnette d’alarme sur X.
Alors que des hommes politiques, des célébrités ou l’ensemble du grand public partagent leurs images transformées par l’IA de chatGPT dans le style Ghibli, c’est dangereux. Pour OpenAI, c’est un moyen de rassembler des images pour l’entraînement de l’IA.
Mais cela leur permettra aussi de garder l’original de vos photos et de les manipuler selon de nombreux analystes. Et des courtiers en données pourraient la vendre pour des publicités ciblées.
Cette tendance soulève des questions éthiques
Le risque de transmettre volontairement des données faciales fraîches à OpenAI n’est pas une bonne idée. Comme toute plateforme peut-être piratée, vos clichés personnels ne sont pas à l’abri d’un détournement.
Cette fonctionnalité est donc amusante en apparence, mais son usage pose de sérieuses préoccupations en matière de confidentialité.
D’un autre côté, le style Ghibli a été inventé par Miyazaki et son équipe. A présent âgé de 84 ans, son approche concernant le fait de dessiner ses œuvres à la main ses récits fantaisistes est bafoué par le travail de l’IA.
Le stratagème de collecte de données qu’OpenAI orchestre est opaque
Sinon, les personnes qui sont contre cet usage excessif de l’option de génération d’images Ghibli via l’IA de chatGPT pointent la stratégie de collecte de données d’OpenAI du doigt.
Sans que vous le sachiez, elle va au-delà d’un simple problème de droits d’auteur liés à l’IA. Les photos des personnes et leurs créations personnelles peuvent permettre à OpenAI d’acquérir des données en contournant des restrictions légales qui s’appliquent aux données extraites du web.

Transformer vos images en Ghibli, elles ne seront plus à vous
En effet, selon les réglementations du RGPD, OpenAI doit justifier l’extraction d’images sur Internet sur la base légale de « l’intérêt légitime ». Là, ils ont le procédé parfait pour ne pas suivre cette réglementation. Les gens télécharge leurs photos à transformer en version Ghibli volontairement.
En ce sens, la société de Sam Altman n’a pas à mettre en œuvre des mesures de protection supplémentaires pour garantir la confidentialité des utilisateurs et assurer la conformité de ce qu’ils donnent.
« De plus, la politique de confidentialité d’OpenAI indique explicitement que l’entreprise collecte des données personnelles saisies par les utilisateurs pour entraîner ses modèles d’IA lorsque les utilisateurs n’ont pas choisi de se désinscrire », a écrit Luiza Jarovsky, cofondatrice de l’AI, Tech & Privacy Academy.
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