Devriez-vous vous précipiter sur la saison 4 de Love, Death + Robots ? Spoiler : oui, et on vous explique pourquoi.
La saison 4 de Love, Death + Robots explose littéralement les codes du format court sur Netflix. Tim Miller et David Fincher ont concocté ce chef-d’œuvre qui a fait vibrer les fans de SF visuelle. Dix épisodes qui mêlent science-fiction, cyberpunk, fantastique et comédie noire, signés par des studios d’animation renommés.
Love, Death + Robots saison 4, un festival de genres et d’ambiances
La variété folle des univers explorés fait la force de cette nouveauté de Netflix. Un épisode de Love, Death + Robots saison 4 se transforme en concert des Red Hot Chili Peppers façon marionnettes numériques. Un autre revisite la Seconde Guerre mondiale à la sauce occulte et lovecraftienne (« Conversion en altitude », salué pour son animation 2D magistrale). On a aussi un épisode qui mixe chats et satanisme victorien (« Le Chat de Saint Luc »), humour noir et esthétique façon gravure.
On passe ensuite sans crier gare d’un hommage déjanté au cinéma de Spielberg et des années 50 (« Mini-rencontres du troisième type ») à du cyberpunk intime (« Rose l’araignée »). Cette variété illustre l’ambition de Love, Death + Robots, dont cette saison qui continue d’explorer toutes les facettes de l’imaginaire. Dans le même esprit, on découvre aussi des combats de gladiateurs mutants sur l’orbite de Jupiter (« Le Cri du Tyrannosaure »).
Un autre aspect louable, c’est la liberté artistique totale qu’ont eu les studios et les réalisateurs. Chaque épisode ose tout, taille dans le vif, privilégie la pure idée, quitte à frustrer par la brièveté de certains mondes. Certains segments de la saison 4 de Love, Death + Robots se font porter par une voix-off prestigieuse et marquent les esprits. Le point commun, c’est ce goût de boutade cinématographique permanente. Chaque court-métrage veut impressionner, même s’ils doivent sacrifier toute cohérence globale.

Une claque visuelle et narrative, malgré quelques inégalités
Jamais Love, Death + Robots n’a semblé aussi beau ni aussi varié dans ses choix d’animation que dans cette dernière saison. On saute de la 2D hypnotique à la 3D photoréaliste, du stop motion décalé au cell-shading stylisé. Certains segments sont d’ailleurs unanimement salués pour leur immersion et leur narration originale. D’autres, plus anecdotiques ou purement humoristiques, jouent la carte du court-métrage pop et léger, avec plus ou moins de profondeur.
Bien qu’elle soit une des meilleures séries Netflix du mois, la saison 4 de Love, Death + Robots n’est pas parfaite. Quelques histoires laissent un goût de trop peu ou de frustration, tant certains univers mériteraient une série à eux seuls. Mais le plaisir du spectateur est intact, car chaque épisode est une nouvelle surprise visuelle et thématique. La série s’affirme, pour la quatrième fois, comme la plus jouissive et inventive des anthologies Netflix.
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